François SUCHON

(1879-?)
Photographe d'atelier
4 photographies

Thiers Puy-de-Dôme

Fils d’un coutelier, François Suchon est né le 30 mars 1879 à Thiers (Puy-de-Dôme). Il est typographe quand il passe devant le conseil de révision. Ajourné pour faiblesse en 1900 et 1901, il est versé dans les services auxiliaires en 1902. Peu après, il est embauché par la veuve du photographe Mathieu Hubner qui était décédé accidentellement le 20 mai 1901. C’est Jean Montel, employé dans l’atelier d’Hubner, qui aurait dû lui succéder mais six mois après le décès de son patron dont il avait épousé la plus jeune des filles, il part faire son service militaire. A son retour de l’armée, Montel choisit de s’installer à Lyon. Pour remplacer son gendre, Mme Hubner avait fait appel à François Suchon. (1) En mai 1903, celui-ci est photographe domicilié rues des Grammonts, adresse de l’atelier Hubner. Il y est recensé en 1906 en qualité d’ouvrier photographe ; Mme veuve Hubner étant, elle, photographe. Cinq ans plus tard, elle a déménagé et Suchon gère seul l’atelier tout en conservant la signature Hubner. Pendant la Première Guerre mondiale, Suchon est affecté quelques mois au 105e régiment d’infanterie puis, comme tant d’autres photographes, il rejoint un groupe d’aviation. Il est démobilisé le 26 février 1919. Rien n’atteste qu’il ait poursuivi son activité après la guerre.

Note : (1) Nés tous les deux à Thiers à un an d’intervalle et fils de coutelier, Jean Montel et François Suchon ont beaucoup de points communs. Quand ils passent devant le conseil de révision, ils sont  typographes, sans doute travaillaient-ils à la composition de "L’Indépendant de Thiers", l’hebdomadaire fondé par Mathieu Hubner. Montel puis Suchon sont ajournés deux années de suite pour faiblesse. Quand, en novembre 1903, le fils de Jean Montel, alors photographe à Lyon, voit le jour à Thiers chez sa grand-mère maternelle, c’est François Suchon qui vient à la mairie déclarer sa naissance.