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Arthur ACCOIYER
(1838-1906)
Photographe d'atelier
1 photographie
Arthur Adolphe Accoiyer (ou Accoyer) est né le 11 juin 1838 à Paris. Son père, Emile Accoiyer, était artiste dramatique ; sa mère, Marie Marguerite Gay, marchande de modes. (1) Agé de 30 ans, Arthur Accoiyer épouse le 20 mars 1869 Marie Amélie Garnier. Le mariage a lieu à Plancy-l’Abbaye (Aube) où les deux époux sont photographes de même qu’Henri Lechevalier, qui est leur témoin. Trois photographes dans un bourg de 1 250 habitants, c’est étonnant. Etaient-ils des professionnels itinérants ? Sept ans après son mariage, Arthur Accoiyer est de nouveau dans l’Aube. En mai 1876, il travaille dans l’atelier de Gustave Lancelot, le grand photographe de Troyes. (2)
FOUGERES : Après avoir été « opérateur et retoucheur des premières Maisons de Paris et de la province », Arthur Accoiyer, quinquagénaire, est embauché en décembre 1890 par Olphide Napoléon Descamps, photographe à Fougères (Ille-et-Vilaine). (3) Après avoir travaillé cinq ans dans l’atelier de la rue du Maine, Accoiyer en devient le patron à l’été 1895 .(4) Il y sera peu actif.
Agé de 67 ans, Arthur Accoiyer, ancien photographe, est décédé à Fougères le 14 février 1906, un an après son épouse.
Note et sources :
(1) Sur l’acte de naissance d’Arthur, Emile Accoiyer, âgé de 28 ans, est rentier mais il est artiste dramatique à Mulhouse (Haut-Rhin) quand son fils se marie en 1899. Sa compagne, Marguerite Gay, est décédée à Paris le 3 avril 1855 à l’âge de 49 ans.
(2) Le 5 mai 1876, Arthur Accoyer, photographe âgé de 37 ans et Gustave Lancelot, artiste peintre, tous les deux domiciliés rue Champeaux, sont témoins sur l’acte de naissance de Georges Prestat, fils d’un bonnetier.
(3) Gallica « La Chronique de Fougères » du 20 décembre 1890.
(4) Dans « La Chronique de Fougères » du 10 août 1895. Descamps annonce que « désirant prendre, pour raison de santé, quelques moments de repos, j’ai cru devoir confier mes ateliers à la haute expérience de MM. Accoiyer et Darby fils, mes gérants et successeurs. Ces messieurs, croyez le bien, en prenant la direction de cette maison ne pourront que continuer la tradition… » (Journal consulté aux archives municipales de Fougères). Darby fils, l’associé d’Accoiyer, ne fera, semble-t-il, qu’un passage à Fougères.