Amédée CHABRIER

(1865-?)
Photographe d'atelier
1 photographie

Alençon Orne Besançon Doubs Bourges Cher

Fils d’un boulanger, Ferdinand –dit Amédée- Chabrier est né le 7 juillet 1865 à Nice (Alpes-Maritimes). Ses parents s’installent ensuite à Béziers (Hérault) où Ferdinand est domicilié quand il passe devant le conseil de révision. Il est déjà photographe, sans doute employé dans l’un des ateliers de la ville.  Après un service militaire de trois ans effectué au 81e régiment d’infanterie, il revient vivre à Béziers où il se marie le 30 septembre 1892. Les dix années qui suivent, il travaille à Montpellier (Hérault), Bordeaux (Gironde), Angoulême (Charente). C’est là qu’il divorce de sa première épouse en décembre 1898.

 LYON : Après son divorce, il part à Lyon (Rhône) avec sa nouvelle compagne, Céleste Marguerite Masquet qui, à l’âge de 33 ans, avait déjà perdu ses deux premiers époux. Ils se marient à Lyon (1er) le 25 novembre 1899. Amédée Chabrier est toujours photographe mais on ne connaît pas son statut : employé ou patron ?

 BOURGES : Au début du XXe siècle, Chabrier opère à Bourges (Cher). Sur son site www.photo-carte.com, François Boisjoly reproduit un portrait signé A. Chabrier. place Séraucourt – Esplanade Marceau. Le photographe est domicilié à cette adresse sur la liste électorale de 1902.

 ALENCON : Par acte sous seing privé en date 1er juillet 1907, Chabrier achète le fonds de commerce d‘Henri Desforges, photographe 12, rue du Cours à Alençon (Orne). Il y sera actif jusqu’en 1923. (1)

 BESANCON : Chabrier poursuit (ou termine ?) sa carrière à Besançon (Doubs) où il succède à D’Hoop le 1er mai 1924 dans un atelier situé 20, rue Battant – 19, quai de Strasbourg. .Il le cède dès le 11 décembre 1925. (2) Il ne semble pas qu’il soit décédé à Besançon.

 Sources :

(1)  « Images révélées – 150 ans de photographies aux Archives de l’Orne » (2007).

(2)  Geneanet – base de Roger Chipaux.