Louis CRETIN

(1880-?)
Photographe d'atelier
1 photographie

Bois-Colombes Hauts-de-Seine Paris Seine

Louis Crétin a été photographe sous le nom de Delouys à Paris puis à Bois-Colombes.

Louis Paul Crétin est né le 5 juillet 1880 à Lons-le-Saunier (Jura) où son père Paul Crétin (1855-1904) était photographe, métier qu’il exercera ensuite à Mâcon (Saône-et-Loire) puis à Tours (Indre-et-Loire). En juillet 1890, Paul Crétin, son épouse et leurs trois enfants vivent rue de Clignancourt à Paris (18e). Louis Crétin est photographe quand il passe devant le conseil de révision de la Seine. Il fait son service militaire au 2e régiment d’infanterie de novembre 1901 à août 1904.

PARIS : De retour dans la capitale peu après le décès de son père, il travaille comme employé photographe, peut-être au 89, rue de Rennes dans l’atelier de Fernand Thuillier qui sera témoin à son mariage le 29 avril 1905. Selon son registre matricule, c’est durant l’été 1910 que Louis Crétin s’installe à son compte rue de Buci (6e). Il cède son fonds de commerce à la Société du Graphic’s Photo en mai 1913. (1)

BOIS-COLOMBES : A l’automne 1913, Louis Crétin dit Delouys opère rue Robert à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine). Le photographe qui est toujours marié vit avec Angèle Giraudon (1882-1968), fille d’Adolphe Giraudon, fondateur d’une importante maison d’édition de photographies. Leur fille, Andrée Madeleine, naît  le 17 mai 1914, moins de trois mois avant que son père soit mobilisé. Deux mois après l’Armistice, Louis Crétin retrouve les siens à Bois-Colombes. En 1921, employé semble-t-il dans un atelier parisien, il est domicilié 18, avenue Robert avec sa compagne et leur fille qui cohabitent avec la mère et la soeur du photographe. Après le décès de sa première épouse en 1921, Louis Crétin se marie le 25 janvier 1923 avec Angèle Giraudon. Le couple a quitté Bois-Colombes et vit désormais 2, rue Montesquieu à Paris (1er). On suppose que jusqu’à son décès (avant 1938) Louis Crétin a été employé photographe à Paris comme son père avant lui.

Source :

(1)  Gallica - "Archives commerciales de la France" du 31 mai 1913.