Henri DRAPPIER

(1848-1931)
Photographe d'atelier

Cambrai - Lille Nord La Roche-sur-Yon Vendée

Henri Drappier est né de père inconnu le 26 août 1848 à Schaerbeck, province du Brabant (Belgique). Il n’a que 8 ans quand sa mère l’abandonne. Difficile de savoir qui s’est occupé et a éduqué cet enfant qui plus tard sera photographe.

LA ROCHE- SUR-YON : En 1876, âgé de 28 ans, il opère 20, rue de Bordeaux à La Roche-sur-Yon (Vendée). Au dos de ses photos, on trouve la mention "Photographie & Chimie de La Roche-sur-Yon". Le 26 octobre 1876, Henri Drappier épouse une ouvrière Octavie Robert. Emile Amiaud, photographe et ami de l’époux, est témoin. Le 1er décembre 1876, le photographe est déclaré en faillite. (1) Le 13 décembre, Drappier invite les personnes qui ont fait faire des photographies chez lui ou chez ses prédécesseurs Horde, Cayon frères et Trolet à venir récupérer leurs clichés qui leur seront remis à un prix modéré. (2) Henri Drappier et son épouse quittent La Roche-sur-Yon à la fin de l’année.

CAMBRAI : En 1881, Henri Drappier est photographe rue des Capucins à Cambrai (Nord). Le 13 décembre 1881, la société Drappier et Cie fait faillite. (3) On ne sait avec qui il s’était associé. Le jugement de faillite est la seul trace que nous ayons conservée de son travail à Cambrai.

LILLE : Le 14 décembre 1890, Marie Adélaïde Labbé, artiste, met au monde un garçon prénommé Raphaël de père non dénommé. Il sera reconnu par sa mère trente ans plus tard ; son père, Henri Drappier, ne reconnaîtra ni Raphaël, ni ses deux sœurs : Carmen née en 1892 et Raymonde née en 1894. (4)
De son activité, sans doute modeste, de photographe à Lille il ne subsiste qu’un portrait fait en 1907 dans un atelier situé 7, rue Saint-Martin.
Henri Drappier est mort à Lille le 14 mars 1931 ; c’est son fils, Raphaël Labbé, qui était venu déclarer le décès.

Sources :
(1) « Le Libéral de la Vendée » du 3 décembre 1876. Consultable en ligne sur le site des archives municipales de La Roche-sur-Yon.
(2) « Le Libéral de la Vendée » du 13 décembre 1876. Voir supra. Dans l’atelier du 20, rue de Bordeaux les frères Cayon (Emile et Léopold) avaient succédé en1869 à Benjamin Trolet. Théophile Hordé était lui professeur de musique et photographe 80, rue de Bordeaux. Il est recensé à cette adresse en 1872 mais plus en 1876.
(3) Gallica « Archives commerciales de la France » du 22 décembre 1881.
(4) Geneanet – Généalogie d’Elodie Drain

Mise à jour le 1er avril 2024..