Georges FAURIE

(1890-1958)
Photographe d'atelier et gérant d'un cinéma.
3 photographies

Bohain Aisne Indre-et-Loire Montbazon Saint-Symphorien Saint-Mandé Val-de-Marne Tours

Fils d'un propriétaire, Georges Jean Marie Faurie est né au Perreux (Val-de-Marne) le 4 août 1890. Sorti de l'Ecole des beaux-arts de Paris, il peint des aquarelles mais doit, comme beaucoup d'autres artistes avant lui, se trouver un métier plus rémunérateur. Il prend  des cours et devient photographe. Après 1911, sous l'enseigne "Géo Faurie - Photo sportive et commerciale" il ouvre un atelier 10 bis, rue Eugénie à  Saint-Mandé (Val-de-Marne). Le 1er avril 1918, il s'installe en Touraine et reprend le commerce de photographie du 59, rue Nationale à  Tours qui était exploité par la veuve de Joseph Kasmine. Il exerce sous l'enseigne « Le Portrait d'Art. Photo Faurie ». Il cesse son activité le 20 janvier 1925. La même année, il est radié des listes électorales de Tours avec en observation : "à  Bondy (Seine) cinéma Casino." Après l'image animée, Georges Faurie revient à  l'image fixe. Dans les années trente, il s'installe comme photographe à  Bohain (Aisne). Pendant la Second Guerre mondiale, il fait des portraits collés sur les fausses cartes d'identité des Résistants et doit aussi, tâche beaucoup plus éprouvante, photographier le corps de ceux qui ont été fusillés. Après guerre, il revient en Touraine, d'abord à  Montbazon où il ouvre un studio 21, avenue de la Gare puis avenue de la Tranchée à  Saint-Symphorien, commune qui sera rattachée à  Tours quelques années plus tard. C'est là  qu'il décède le 19 janvier 1958.

Source : renseignements biographiques fournis par son arrière-petite-fille, Emmanuelle Faurie.