Rechercher une photo, un photographe, un lieu...
Emile FONTENELLE
(1839-1904)
Photographe d'atelier
1 photographie
François Emile Fontenelle est né le 21 octobre 1839 à Muzeray (Meuse). Il est l’aîné des quatre fils de Christophe Fontenelle (1813-1884)cordonnier et de Marie Barbe Hisette, (1818-1889) blanchisseuse. Quelques années après sa naissance, ses parents viennent travailler à Paris. Le 11 octobre 1862, Emile Fontenelle, garnisseur de nécessaire, épouse à Paris 18e Lucie Victoire Roupert, piqueuse de bottines. Le futur époux a pour témoin Hippolyte Bonnefon qui est employé photographe. On suppose que c’est ce dernier qui a aiguillé Emile Fontenelle vers le métier de photographe. En mars 1866, quand est né son fils cadet, il est photographe (employé) domicilié Petite rue Saint-Denis n°1. En 1872, on le trouve au 65, rue du Mont-Cenis (18e) dans un logement qu’il partage avec son jeune frère Victor (1851-1880) qui est aussi photographe. Puis Emile déménage au 69, rue du Mont-Cenis et sa famille investit son ancien logement au 65. Pendant un quart de siècle, Emile Fontenelle a été photographe domicilié dans le 18e arrondissement mais il ne semble pas qu’il ait jamais travaillé à son compte avant de s’installer au Palais-Royal.
PHOTOGRAPHE AU PALAIS-ROYAL : Le 1er juillet 1891, Fontenelle succéda à Clovis Mourgeon dans un atelier sis 28, rue Montpensier au 44 de la galerie du même nom. (1) Vingt-cinq ans plus tôt, c’était Stanislas Bureau qui opérait à cette adresse. Mais quand Fontenelle a investi les lieux, cela faisait déjà longtemps que le Palais-Royal n’était plus le cœur battant de la photographie parisienne. Secondé par son fils Adolphe Fontenelle (1863-1910), Emile Fontenelle a travaillé quelques années au Palais-Royal avant de redevenir employé photographe. En 1900, il était président d’honneur de la société de secours mutuels des employés en photographie de Paris ce qui lui valut d’être nommé officier d’académie l’année suivante. (2) Il est décédé le 6 novembre 1904 à l’âge de 65 ans.
Sources :
(1) Gallica « Archives commerciales de la France » du 20 juin 1891.
(2) Gallica – « Journal officiel de la République française » du 11 novembre 1901.
