Francisque FREDIERE

(1893-1943)
Photographe d'atelier
1 photographie

Bourges Cher Orléans Loiret

Antonin Francisque Frédière est né le 25 juin 1893 à Sail-sous-Couzan (Loire) ; son père, qui était journalier, sera ensuite ouvrier puis contremaître dans l’usine Brault. En 1913, quand il passe devant de révision, Francisque est veloutiers comme sa mère.  Souffrant d’une claudication légère, il est affecté en novembre 1913 dans le service auxiliaire du 37e régiment d’artillerie en garnison à Bourges.  Pendant la Grande Guerre, Il est promu brigadier auxiliaire puis maréchal-des-logis sans jamais rejoindre le front en raison de son inaptitude au service armé.  Démobilisé le 31 août 1919, Francisque Frédière rejoint ses parents à Sail-sous-Couzan. Le 17 novembre 1920, âgé de 27 ans, il se marie à Givry (Saône-et-Loire).  En août 1921, il signe un engagement de 6 mois au 30e régiment d’artillerie à la suite duquel il s’installe à Orléans (Loiret).

ORLEANS : Son frère aîné, Antoine Frédière, après la guerre, avait ouvert un atelier de photographie à Saint-Etienne (Loire) ; Francisque -qui signera ses portraits Frank Frédière- sera, lui, photographe à Orléans (Loiret. En 1922, il succède à Alexandre Beaujouan, photographe 69, rue des Beaumonts, qui était décédé le 5 novembre 1921.  Frédière est recensé 69, rue des Beaumonts jusqu’en 1936 mais il terminera sa carrière 70, boulevard Alexandre-Martin.  Portraitiste, il se constituera une belle clientèle de militaires en garnison à Orléans mais aussi à Bourges (Cher).

BOURGES : Le photographe qui avait fait son service militaire à Bourges y ouvrira une succursale 53, avenue Carnot. Le 14 juillet 1931, alors qu’il se trouvait sur la route nationale Vierzon - Bourges, un pneu du véhicule qu’il conduisait éclate. La voiture capote. Contrairement à ses trois passagers, Frédière doit être transporté à l’Hôtel-Dieu de Bourges. (1)

Agé de 50 ans, Francisque Frédière est mort subitement le 19 novembre 1943 alors qu’il s’apprêtait à prendre le train pour participer à Paris à la réunion du bureau du groupement professionnel des photographes de la région parisienne. (2)

Sources :

(1)    RetroNews « L’Echo de Paris » du 14 juillet 1931.

(2)    Gallica « Le Photographe » du 5 décembre 1943.