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Michel GALLIEN (ou GALIEN)
(1837-1898)
Photographe
Fils d’un journalier, Michel Galien -ou Gallien- est né le 29 mai 1837 à Saint-Etienne (Loire). Il est ouvrier quand il épouse le 14 février 1856 Marie Granger, dévideuse, qui n’a pas atteint ses 17 ans. Sur l’acte de décès de son père, le 11 décembre 1872, Michel Gallien est photographe à Saint-Etienne. A l’enseigne "Photographie Parisienne", il exerce dans un atelier forain boulevard Saint-Louis à l’angle de la rue Faure-Belon. De décembre 1874 jusqu’à la fin janvier 1875, il fait de la publicité dans "Le Républicain de la Loire". Quelques semaines plus tard, en avril 1875, il met en vente son atelier qu’il décrit comme suit : "Matériel de voyage forain comprenant : salon d’électricité, deux genres de points de vue, deux baraques de 7 mètres sur 3 mètres 35. Voitures dites caravanes, accessoires de plusieurs genres et matériel complet de photographie avec pavillon vitré et construction... S’adresser à M. Gallien, artiste photographe rue Faure Belon à Saint-Etienne" (1). L’annonce est publiée la dernière fois dans "Le Républicain de la Loire" du 1er août 1875. Il est possible que le matériel de Gallien ait été racheté par Albert Prouzet, photographe itinérant, directeur de "La Grande Photographie Populaire" qui s’installera plusieurs mois à Saint-Etienne au printemps . Après avoir vendu son atelier forain, Gallien serait resté photographe (employé ?) à Saint-Etienne. C’est la profession qui est mentionnée le 31 décembre 1884, dans le jugement de divorce avec sa première épouse dont il était séparé de corps et de biens depuis sept ans. (2) Quand Michel Gallien se remarie en mai 1889, il est commissionnaire à Saint-Etienne mais sa situation va encore se détériorer. Il est journalier quand il décède le 29 avril 1898 à l’âge de 61 ans. (3)
Sources :
(1)"Le Républicain de la Loire" daté du 15 avril 1875 consultable en ligne sur Lectura Plus, le portail du patrimoine écrit de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
(2) Gallica "Archives commerciales de la France" du 6 octobre 1878.
(3) "Le Stéphanois" daté du 21 septembre 1894, relève que le "nommé Gallien Michel, 57 ans, journalier, demeurant rue Praire n°9, a été arrêté au moment où il sollicitait la charité des passants". Il passe devant le tribunal correctionnel une semaine plus tard et est condamné à 10 jours de prison pour avoir vendu le pain que "les boulangers lui donnaient par pitié". ("Le Stéphanois" du 28 septembre 1894). La collection de ce journal est consultable en ligne sur Lectura Plus.