Vincent GIOVENDO

(1878-1962)
Photographe d'atelier
1 photographie

Roanne Loire

Fils d’un couple d’italiens venus travailler dans l’industrie textile, Vincent Giovendo est né le 13 mars 1878 à Amplepuis (Rhône). Par la suite, ses parents déménagent à Roanne (Loire). Le 9 décembre 1896, Vincent Giovendo, qui n’a que 18 ans, signe un engagement volontaire de cinq ans au 2e régiment étranger avec lequel il participera à la campagne d’Algérie. A la fin de son engagement en février 1901, il doit trouver un emploi. Et comme il n’a guère envie, comme son frère Maurice,  de trimer dans une manufacture textile, il se fait voyageur de commerce. C’est le métier qu’il exerce le 6 novembre 1902 quand il épouse à la mairie de La Chapelle-sous-Dun (Saône-et-Loire) Françoise Rogue, blanchisseuse. Durant les années qui ont suivi son mariage, Vincent Giovendo aurait poursuivi sa carrière de représentant, sans que l’on sache quel produit il vendait ni ce qui l’a aiguillé vers le métier de photographe.

BOURBON-L’ARCHAMBAULT : Des cartes postales faites dans diverses communes de l’Allier sont signées Giovendo à Bourbon-l’Archambault, une commune de 3 500 habitants où il ne fera qu’un passage. (1)

ROANNE : Selon son registre matricule, il se serait installé 6, rue de Clermont à Roanne en novembre 1909. (2) A cette date, il ne dispose pas d’un atelier de pose mais sillonne la Loire, l’Allier et le Rhône pour le compte d’éditeurs de cartes postales. Ce n’est qu’après 1911 que Giovendo qu’il devient portraitiste d’atelier, 1, rue de Clermont. Il place son studio à l’enseigne « A la Grande Photographie Artistique & Naturelle », ce qui était un brin prétentieux. Pendant la Grande Guerre, Giovendo est affecté en mars 1915 au 63e régiment d’infanterie ; deux ans plus tard, il rejoint, en tant que photographe, le 2e groupe d’aviation. Démobilisé en janvier 1919, il reprend son travail de photographe à Roanne. En 1921, il est domicilié 29, rue Déchelotte où il vit seul ; l’agent recenseur le qualifie de photographe mais sans préciser son statut : était-il patron ? L’année suivante, quand il se remarie, il est photographe et habite rue Néolas. Dans l’annuaire de la Loire, Giovendo est inscrit sur la liste des photographes roannais en 1924 et 1925, (3) puis plus rien. On ignore ce qu’il a fait par la suite.

Sources :
(1) En 1906, c’est Louis Sénac qui est photographe à Bourbon-l’Archambault puis Albert Davilla en 1911. Vincent Giovendo est absent du répertoire des photographes inclus dans le livre « Nouvelles images – Les débuts de la photographie dans l’Allier ».

(2) En 1911, c’est son frère Maurice qui est domicilié 6, rue de Clermont. Vincent, s’est sans doute installé chez lui après avoir quitté Bourbon-l’Archambault. Ensuite, il traversera la rue et ouvrira un atelier au 1 rue de Clermont.

(3) « Aux premiers temps des photographes – Roanne, cité modèle (1840-1940) Médiathèque de Roanne (2008).