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Victor HAZELAIRE
(1867-1943)
Photographe d'atelier
Le 17 mai 1867, Roze (ou Rose) Françoise Hugot, modiste, âgée de 18 ans, met au monde à son domicile rue Cafarelli à Paris (3e) un garçon qu’elle prénomme Victor Auguste Stanislas. Deux ans plus tard, le 11 mai 1869, elle épouse à la mairie du 20e arrondissement Charles Hazelaire, fabricant de ressorts, âgé de 21 ans. Les époux reconnaissent et légitiment leur fils aîné. Victor a dix ans à la naissance de son frère Louis Edouard le 17 mai 1867. A cette date, Charles Hazelaire est entrepreneur de travaux publics ; bientôt il sera ingénieur spécialisé dans la construction des lignes de chemin de fer ce qui l’amènera à faire de longs séjours en Asie et en Turquie.
Quand il passe devant le conseil révision de la Seine en 1887, Victor Hazelaire est dessinateur. Bon pour le service, il rejoint le 17e régiment d’artillerie en novembre 1888. Moins d’un an plus tard, il est réformé en raison d’une ostéo-périostite du tibia droit. Le jeune homme doit travailler et trouve un emploi dans une compagnie de chemin de fer. Le 8 juin 1893, alors qu’il est employé à la gare d’Oullins (Rhône), il épouse Louise Farges, une Corrézienne fille naturelle que sa mère n'a jamais reconnue. Victor et Louise Hazelaire vivront ensemble près de vingt ans mais n’auront pas d’enfants. Le 28 avril 1913, Louise meurt à son domicile à Créteil (Val-de-Marne). Sur l’acte de décès, Victor Hazelaire, qui n’a pas 46 ans, est qualifié de retraité. Pour compléter sa maigre pension, il va devenir photographe.
PARIS : Le 11 mai 1918, il est photographe domicilié 5, boulevard Beaumarchais quand il épouse à la mairie du 3e arrondissement Rosalie Albertine Despiérès ; fille d’un receveur buraliste et d’une cultivatrice ; née le 1er novembre 1887 à Lanuejols (Gard), elle a vingt ans de moins que son mari. Rien n’atteste que Victor Hazelaire ait été photographe patron dans la capitale. Cependant, on doit lui attribuer un portrait de femme signé V. Hazelaire fait à Paris.
MILLAU : On ignore pour quelle raison, Hazelaire a choisi de poursuivre sa carrière à Millau (Aveyron) sous-préfecture de 16 000 habitants où quatre photographes étaient déjà installés. Il est inscrit dans l’annuaire de l’Aveyron à partir de 1922 et le sera jusqu’en 1939 inclus. Il avait placé son atelier de la rue du Général-Thilorier à l'enseigne "Paris-Photo".
Retraité des chemins de fer, Victor Hazelaire est mort le 9 novembre 1943 à son domicile 26 villa Saint-Michel à Paris (18e).