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Jean HENRI (ou JEAN HENRI)
(1851-1919)
Horloger et photographe
2 photographies
Le 12 août 1851, Marie Créon, âgée de 20 ans, donne naissance à un fils, de père inconnu, qui sera nommé Jean Henri. Domiciliée aux Galineaux, commune de La Roquille, la jeune fille avait quitté son village et était venue accoucher à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde), six kilomètres plus loin. Jean Henri n’a pas atteint ses trois ans quand sa mère qui, semble-t-il, ne l’avait jamais reconnu, décède. Il est possible que l’orphelin ait été élevé par un oncle, cultivateur aux Galineaux, qui était lui aussi un enfant naturel né de père inconnu. Quand il passe devant le conseil de révision en 1873, le jeune homme est cultivateur à La Roquille. Vingt-deux ans plus tard, en novembre 1895, témoin à un mariage, il est photographe à La Roquille, commune de 320 habitants, où il sera aussi horloger. On n’ignore comment le cultivateur s’est formé à ces deux métiers. Lors du recensememt de 1906, il est horloger-photographe, toujours domicilié aux Galineaux. Le 7 janvier 1900, à l’âge de 48 ans, Jean Henri avait épousé Jeanne Espagnet, une jeune fille de 19 ans, cultivatrice, née de père inconnu et dont la mère était décédée. Le couple aura une fille,Alia Jean Henri., née en 1902. En 1911, Jean Henri est propriétaire mais peut-être continuait-il à faire des portraits de temps en temps. Il est décédé à La Roquille le 10 janvier 1919.