Louis HENROT

(1889-1965)
Photographe d'atelier

Charleville Ardennes

Fils d’un ajusteur, Louis Casimir Alphonse Henrot est né le 26 octobre 1889 à Fumay (Ardennes). Il est employé de bureau – dactylographe quand il se présente devant le conseil de révision. Il est ajourné en 1910 en raison d’une faiblesse générale. Le 19 mai 1913, alors qu’il est employé d’assurances à Charleville (Ardennes), il se rend à la mairie déclarer la naissance d’un garçon, Georges Emile, fruit de sa liaison avec Marthe Germaine Marchaux qu’il épousera le 17 janvier 1914. Huit mois séparent la naissance de son fils de son mariage, le temps pour Louis Henrot de changer de métier.

CHARLEVILLE : Au second semestre 1913, il acquiert le fonds de commerce d’Alfred Gelly, photographe 41, cours d’Orléans. Quand bien même Gelly lui aurait donné quelques leçons, Henrot ne devait pas se sentir très à l’aise dans son atelier. Dès le 1er mars 1914, il se met à la recherche « d’un employé photographe opérateur retoucheur pour faire tous travaux photographiques ». (1) L’a-t-il trouvé ? En décembre 1914, la question ne se pose plus. Jugé apte au service armé, il est affecté dans un régiment d’infanterie. En avril 1918, il est promu sergent. Démobilisé en mars 1919, Louis Henrot revient à Charleville qui avait été occupée par les Allemands pendant toute la guerre. Comme cinq ans plus tôt, il a besoin d’un employé auquel il propose de « bons appointements suivant capacités ». (2) Son offre d’emploi est insérée dans « Le Photographe » jusqu’en décembre 1920. En vain, semble-t-il. Faute d’avoir trouvé l’oiseau rare, Henrot cède son fonds de commerce à Sauvé en 1921. Il divorce en 1928 puis part en région parisienne où il est chef de bureau dans une société d’assurances. Le 4 juillet 1931, il épouse à la mairie de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) Camille CHRISTELLE, native des Ardennes et elle-même divorcée. Quelques semaines plus tard, c’est son fils Georges Henrot, opérateur-photographe, qui se marie à Saint-Ouen. Il est possible qu’après avoir été employé, il ait travaillé à son compte à Paris.

Sources :
(1) Gallica « Le Photographe » du 1er mars 1914 et numéros suivants.
(2) Gallica « Le Photographe » du 5 août 1919.