Jean-Baptiste LAGRIFFE

(1820-1865)
Daguerréotypiste puis photographe
4 photographies

Paris

Fils d’un chaudronnier, Jean-Baptiste Lagriffe est né le 15 janvier 1820 à Auch (Gers). Comme ses deux frères cadets Louis Désiré (1824-?) et Clément (1828-1899) il a été photographe à Paris.

PARIS : Jean-Baptiste Lagriffe est artiste daguerrien 4, rue Croix-des-Petits-Champs quand il épouse le 5 juin 1852 Armance Armantine Balossier, modiste. (1). Leur fille Eugénie Arsène, naît le 20 juin 1854 au domicile de ses parents 2, rue Mercier. Même si sur l’acte de naissance de sa fille, Jean-Baptiste Lagriffe est qualifié d’artiste peintre ses portraits au daguerréotype devaient lui assurer la majeure partie de ses revenus. Après avoir abandonné la technique du daguerréotype, il devient photographe. Son atelier est situé 279 rue Saint-Honoré. (2) Le 13 octobre 1858, il obtient un brevet pour "l’application et le fixage de la photographie sur toile cirée". (3) Deux mois plus tard, dans « Le Moniteurs des Arts » il vante ses portraits sur toile gommée et se flatte d’être à Paris « la seule maison qui fasse deux cents portraits par jour ». (4) En août 1864, rentier, domicilié 13, rue de Grenelle-Saint-Honoré, il fait une donation à son épouse. Il décède le 14 janvier 1865 dans la maison de santé du docteur Archambault. (5)

Sources :
(1) Marc Durand "De l’image fixe à l’image animée 1820-1910" Archives nationales (2015).
(2) A une date inconnue, la numérotation des maisons de la rue Saint-Honoré a été modifiée : le 385 est devenu le 279.
(3) Institut national de la propriété industrielle - base brevets du XIXe siècle brevet 1BB38370.
(4) RetroNews « Le Moniteur des Arts » du 4 décembre 1858.
(5) Marc Durand. Voir supra.

Notice mise à jour le 13 juin 2024.