Rechercher une photo, un photographe, un lieu...
Alfred LAIR
(1839-1879)
Photographe d'atelier
1 photographie
Beaufort-en-Vallée Maine-et-Loire Paris Seine
Alfred Théodore Lair est né le 24 mai 1839 à Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche). Il n’a pas atteint ses deux ans quand son père, docteur en médecine, décède. Veuve, sa mère revient à Beaufort-en-Vallée (Maine-et-Loire), sa commune natale, où elle épousera en secondes noces un pharmacien.
PARIS : Sous le Second Empire, Alfred Lair est employé photographe à Paris. L’expérience qu’il a acquise intéresse Paul Brutus Défossé qui a acheté pour son fils Achille l’ancien atelier de Victor Coquet 19, boulevard Saint-Denis. Le 14 juin 1864 Paul Brutus Défossé crée la société en nom collectif Défossé & Lair ayant pour objet l’exploitation de l’établissement dans lequel vont travailler Achille Défossé et Alfred Lair. (1) Ladite société devait durer quinze ans, elle est dissoute au bout de six mois. C’est Défossé père qui se chargera de la liquidation. (2) De son côté, Alfred Lair sera employé dans les ateliers de la capitale jusqu’à son mariage en Anjou.
BEAUFORT-EN-VALLEE : Le 17 février 1873, Alfred Lair, photographe, domicilié de droit à Paris épouse à Beaufort-en-Vallée Juliette Clémence Plot, fille de Jules Julien Plot, peintre mais aussi photographe. Après son mariage, Alfred Lair, associé à son beau-père, aura une petite activité de photographe dans cette commune de 5 200 habitants. Elle est attestée par le portrait ci-dessous daté de janvier 1876. Au dos, on trouve les mentions "Photographie J. Plot et A. Lair - place Jeanne-de-Laval". Les deux hommes ne travailleront pas longtemps ensemble. A une date qui reste à préciser, Alfred Lair est interné à l’asile d’aliénés de Sainte-Gemmes-sur-Loire où il décèdera le 27 février 1879. Jules Plot, quant à lui, était toujours photographe à Beaufort-la-Vallée quand sa fille Juliette s’est remariée en 1888.
Sources :
(1) Gallica – « La Gazette nationale ou le Moniteur universel » du 22 juin 1864.
(2) Gallica – « La Gazette naionale ou le Moniteur universel » du 7 janvier 1865.