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Léon LANGLOIS
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Photographe d'atelier
4 photographies
En 1882, mais peut-être dès 1879, Léon Langlois (1) s’installe au 7, boulevard de Strasbourg à Paris (10e) dans un atelier que Gerson Sée avait fondé vingt ans plus tôt. (2) Sée était le photographe de l’Ecole impériale polytechnique ; Langlois n’ayant pas ce privilège travaillera à l’enseigne « Photographie de l’Eldorado » en référence au café-concert qui se trouvait de l’autre côté du boulevard. A Paris, Léon Langlois aurait aussi travaillé passagèrement 7, boulevard Saint-Denis puis 76, boulevard Voltaire. (3) En janvier 1892 il est nommé officier d’académie. (4) Sur ses photos Langlois ne manquera pas d’ajouter les palmes académiques à sa signature mais ne fera plus référence au café-concert « L’Eldorado ». Avant de cesser son activité, Langlois travaillera un temps avec le photographe Capelle (Albert ?). Certains portraits faits boulevard de Strasbourg portent au dos la mention « Photographies Langlois & Capelle réunies ». Le 15 octobre 1901, Langlois cède son atelier à Jules Walbott (5)
Sources :
(1) A l’état-civil, le photographe était prénommé Charles-Léon. Voir l’arrêté du 10 janvier 1892 le nommant officier d’académie.
(2) Gerson Sée avait opéré au 7, boulevard de Strasbourg de 1860 jusqu’à son décès le 23 février 1864 ; sa veuve avait poursuivi l’activité jusqu’en 1869 puis vendu l’atelier à Gabriel Jally. Pour exploiter le fonds de commerce, celui-ci avait créé avec son père une société. Après qu’elle a été dissoute, Gabriel Jally vend le fonds de commerce à X (Léon Langlois ?) le 21 décembre 1878. (Gallica « Archives commerciales de la France » du 26 décembre 1878.)
(3) Jean-Marie Voignier « Répertoire des photographes de France au 19e siècle ».
(4) Gallica « Journal officiel de la République française » du 13 janvier 1892.
(5) Gallica « Archives commerciales de la France » du 9 novembre 1901. Au verso de ses photos, Jules Walbott se présente comme successeur de l’ancienne Maison Langlois ou, parfois, successeur des Photographies Langlois & Capelle réunies. A ses débuts, Walbott reprendra l’enseigne « Photographie de l’Eldorado » que Langlois n’utilisait plus depuis qu’il avait été nommé officier d’académie.