Ernest Léopold MAYER

1817-1895
Daguerréotypeur.

Paris Seine

Le 28 novembre 1845 « Le Journal d'Indre-et-Loire » publie l'annonce suivante : « Etrennes pour 1846. Portraits au daguerréotype avec les couleurs. De tous les daguerréotypeurs, M. Mayer a seul trouvé le moyen de donner aux épreuves photographiques ce qu'on cherchait en vain depuis l'appariation de ce nouveau genre de portraits : la vie et la jeunesse. Il espère donc que les Dames, qui, avec juste raison, redoutaient les portraits en noir, n'auront plus de répulsion pour ce genre de miniature, après s'être assurées par elles-mêmes du changement extraordinaire qu'il a obtenu l'aide de ses nouveaux procédés, et surtout en comparant ses épreuves avec toutes celles obtenues jusqu'à  ce jour par ses confères Voir les portraits exposés chez l'Artiste 26 rue de la Scellerie ».

Fin janvier 1846, Mayer a transféré son atelier 31 rue Colbert .

Après avoir pratiqué le daguerréotype, Ernest Léopold Mayer sera un l'un des photographes importants de la capitale où il exercera à  plusieurs adresses avec des succursales à  Lyon, Londres et Bruxelles Avec son frère Louis-Frédéric, il crée en février 1850 la société Mayer Frères dont l'une des spécialités est le portrait colorié. En janvier 1855, les frères Mayer s'associent à  Pierrre-Louis Pierson sous la raison sociale Mayer Frères et Pierson puis en juillet 1863, Mayer et Pierson. Depuis juillet 1862, ils étaient photographes de l'Empereur. Les deux associés se séparent en 1864. Ernest Léopold Mayer continue à  exercer seul. Sur son acte de décès, en 1895, il est indiqué qu'il est photographe avenue des Gobelins dans le 13e arrondissement.

Source : Boisjoly François. Répertoire des photographes parisiens au XIXe siècle 2009