Yervant MENZIL

(1876-?)
Photographe d'atelier
2 photographies

Nantes Loire-Atlantique Rennes Ille-et-Vilaine

Arménien, Yervant Léon Menzil est né le 8 août 1876 à Constantinople (Turquie). Par la suite ses parents quitteront la capitale de l’Empire ottoman et s’installeront à Alexandrie (Egypte).  Leur fils traversera la Méditerranée et viendra vivre et travailler en France.

NANTES : Photographe à Nantes (Loire-Atlantique) Yervant Menzil épouse le 24 mai 1909 Joséphine Calohard (1889-1982), dont les parents, charcutiers, étaient décédés ; âgée de 20 ans, elle était photographe. Rien n’atteste que le couple ait disposé d’un atelier à Nantes. On relève dans « Le Populaire » du 18 septembre 1911, une annonce pour la « Photo Menzil, les plus jolis portraits. O Fr 50, 0 Fr 75, 1 Fr. Essayez poser pour une seule carte et comparez ». (1) Aucune adresse n’est mentionnée. Sans doute parce que le couple se déplaçait dans les rues de Nantes et faisait poser ses clients sur le pas de leur porte.

RENNES : En mai 1917, les Menzil, domiciliés 36, rue de Nantes à Rennes (Ille-et-Vilaine), sont à la recherche d’une ânesse de 4, 5 ou 6 ans, 1 m 30, forte, douce, bonne trotteuse » (2) Ils devaient en avoir besoin pour leurs déplacements professionnels avant qu’ils ne s’installent dans un atelier permanent au 6, rue Beaumanoir.  Le couple et leur fille Simone y sont recensés en 1921. Ils emploient alors une domestique, ce qui révèle une nette amélioration de leurs conditions de vie.   Pourtant, le 6 mai 1924, ils vendent leurs fonds de commerce à Gabriel Menant. (3) Yervant Menzil ne sera plus photographe professionnel. Il semble, bien qu’âgé de 48 ans, qu’il ait débuté une carrière de comédien sous le nom de scène de Léo-Menzil. (4)

Sources :

(1) « Le Populaire » du 18 septembre 1911. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales de Loire-Atlantique.

(2) « Le Populaire » du 9 mai 1917. Voir supra.

(3) RetroNews « Le Nouvelliste de Bretagne » du 18 mai 1924. 

(4) A l’été 1931, la Troupe Le Drazal se produit au théâtre municipal de Vitré dans « Ma tante de Tananarive » une comédie qui a sombré dans un profond -et sans doute mérité- oubli.  Le rédacteur de « L’Ouest-Eclair » convient que « le titre de la pièce n’est peut-être pas très attrayant » mais déplore que « tant de jolies choses aient été jouées devant tant de fauteuils vides… MM. Ravenne et Léo-Menzil furent des amoureux tour à tour fervents et volages au jeu varié et délicat et le dernier nous a dit et chanté de biens jolis vers qu’il récite avec beaucoup d’art et de talent.   (RétroNews « L’Ouest-Eclair » Rennes du 18 août 1931). Par la suite Léo-Menzil rejoindra la troupe des Tournées Baret avec laquelle il se produira dans nombre de théâtres de province.