Joseph ONOFRI

(xxxx-1858)
Peintre et photographe

Bordeaux Gironde Carcassonne - Narbonne Aude Perpignan Pyrénées Orientales Périgueux Dordogne

Joseph Marie Damas Ange Onofri (*) est né à Rome (Italie) en 1799 environ. Peintre, il avait épousé une artiste, Caroline Insinger (*) Le couple a été actif dans les Pyrénées Orientales durant la seconde moitié des années 1840. Bien qu’il soit plutôt connu pour ses portraits, Onofri peint en 1846 une vue de Castel-Roussillon. Après qu’elle a été exposée au musée de Perpignan, l’artiste organise une loterie ! « Quel que soit le nombre des billets pris, si la liste est épuisée, M. Onofri donnera pour le second lot un pastel représentant une vue du pont de Céret ». (1) On doit aussi à Onofri des vues de Collioure, Port-Vendres et de Saint-Antoine-de-Galamus (2). De son côté, Caroline Onofry se rend à Amélie-les-Bains où elle fait des dessins qui serviront à illustrer un livre sur la station thermale publié en 1849.
Comme beaucoup d’artistes à cette époque, M. et Mme Onofri se sont intéressés à la photographie sur papier. Rien n’indique qu’ils aient auparavant pratiqué le daguerréotype.

CARCASSONNE : A l’automne 1855, le couple est à Carcassonne (Aude). Dans "Le Journal de l’Aude" daté du 28 novembre 1855 "M. et Mme Onofry" proposent leurs "Portraits photographiés en noir et en couleur". Fin décembre, à l’occasion des étrennes, M. Onofry offre "une bonne épreuve en noir à ceux feront faire un portrait photographique colorié, pendant le cours du mois de janvier". En plus, il propose aux amateurs de photographie de leur donner des leçons "jusqu’au moment où ils pourront marcher par eux-mêmes". (3) Le séjour des Onofri à Carcassonne durera cinq mois.

NARBONNE : Les Onofri quittent Carcassonne le 15 mai 1856 pour se rendre à Narbonne (Aude). (4)

PERPIGNAN : En décembre 1856, ils reviennent à Perpignan Là, c’est Mme Onofri qui opère dans l’atelier situé 5 rue impasse de l’Ange. Son mari et Mlle L.C. font eux des portraits à l’huile. (5) Le couple travaille à Perpignan au moins jusqu’au mois de novembre 1857. (6)

PERIGUEUX : En avril 1858 les Onofri sont à Périgueux (Dordogne) où ils travaillent avec l’artiste peintre Louisa Cheyssal (Louise Cheyssial ?). Dans la presse locale, les trois artistes rappellent qu’ils peuvent faire des « Portraits photographiques en Noir, en Miniature et à l’Huile ». Ils resteront en Dordogne jusqu’au 15 mai 1858. (7)

BORDEAUX : Joseph Onofri décède le 24 septembre 1858 allées de Tourny à Bordeaux (Gironde) où le couple avait ouvert un atelier . Il semble que Mme Onofri ait poursuivi l’activité un an ou deux à Bordeaux.


(*) Patronyme souvent orthographié Onofry voire Ornofry. L’orthographe du patronyme de Mme Onofri est instable. A vérifier.

Sources :
(1) "Le Journal des Pyrénées Orientales" du 18 novembre 1846. Consultable en ligne sur Ressources - Patrimoine en Occitanie.
(2) La Médiathèque de Perpignan reproduit sur son site cinq gravures tirées d’œuvres peintes par Onofri.
(3) "Le Courrier de l’Aude" des 28 novembre, 22 et 26 décembre 1855. Consultables en ligne sur Ressources - Patrimoine en Occitanie.
(4) "Le Courrier de l’Aude" du 7 mai 1856. Voir supra.
(5) "Le Journal des Pyrénées Orientales" des 13 et 31 décembre 1856 et du 18 avril 1857. Voir supra.
(6) "Le Journal des Pyrénées Orientales" du 21 novembre 1857. Voir supra.
(7) « L’Echo de Vésone » des 9 avril et 3 mai 1858. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales de la Dordogne.

Notice mise jour le 10 février 2024.