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Antoine PAGLIACCI
(1820?)
Photographe d'atelier.
11 photographies
Guéret Creuse Millau Rodez Aveyron Périgueux Dordogne Tours Indre-et-Loire
Antoine Pagliacci est né le 17 janvier 1820 à Narni (Italie). En 1854, il est domicilié 86, rue Bonaparte à Paris. Il y fabrique des fleurs, des fruits et des corbeilles en cire. Ses plus belles pièces seront présentées à l’exposition universelle de 1855 à Paris et lui vaudront une médaille de 2e classe qu’il reproduira au dos de ses photographies. On sait peu de choses sur ses débuts de photographe. Avant de se sédentariser à Tours (Indre-et-Loire), il est passé dans plusieurs villes où il ne s’est jamais fixé longtemps.
GUERET : Dans "L’Echo de la Creuse" du 11 avril 1862, M. Pagliacci, artiste photographe récemment arrivé de Paris informe les amateurs de bonne photographie qu’il vient d’ouvrir un atelier à Guéret sur la place du Collège. "Les personnes qui désirent avoir des portraits vraiment artistiques ne ressemblant en aucune manière à la plupart des informes et pâteuses épreuves livrées chaque jour au public par des gens qui ne sont photographes que de nom, nous sauront gré de leur signaler cet artiste exceptionnel." Le photographe était propriétaire de deux sortes de Panoramas : l’un artistique ; l’autre photographique. Le prix d’entrée du premier était de 25 centimes mais seulement 15 centimes pour les enfants. (1) On ne sait combien de temps "l’artiste exceptionnel " a opéré dans la préfecture de la Creuse.
AVEYRON : Pagliacci a travaillé à Millau dans un atelier situé boulevard du Mandaroux. On trouve sa signature au dos de plusieurs vues de l’Aveyron, format carte de visite. En décembre 1867,il opère à Rodez quand il dépose un brevet d’invention pour un "procédé de photographies de cartes de visite sur lesquelles se trouvent photographiés simultanément les noms et le portrait de la personne". (2)
PERIGUEUX : En juin 1868, sa présence est attestée à Périgueux (Dordogne).(3)
TOURS : En février 1869, il a un atelier à Tours 41, rue des Récollets. Dans « Le Journal d’Indre-et-Loire » en avril 1869, il fait paraître l’annonce suivante : « Grande baisse de prix pour les portraits. 5 fr les douze ; 3 fr les 6. portraits timbres poste : 5 fr le cent. Rue des Récollets 41. On demande un apprenti. ». Vers 1876 , Pagliacci transfère son atelier 26, rue des Récollets (dénommée rue Rouget- de-l’Isle à partir de 1885). Veuf de sa première femme, Antoine Pagliacci vit avec Mathilde Pageot et son fils Joseph Michel qu’il forme au métier de photographe. Un portrait « carte de visite » non daté porte au verso la mention « Société de photographie Pagliacci & Pageot place d’Aumont 16 ». En août 1889, après avoir sollicité une licence pour un débit de vin, Antoine Pagliacci quitte Tours pour Mayenne.
Sources :
(1) "L’Echo de la Creuse" est consultable en ligne sur le site des Archives départementales de la Creuse. (
2) Institut national de la propriété industrielle - Base brevets du XIXe siècle - Brevet 1BB78706.
(3) Boisvert Thierry "Photographes en Dordogne (1850-1930)" 2005