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Alphonse PESTEL
(1828-1897)
Photographe d'atelier
Elbeuf Seine-Maritime Paris Seine
Charles Alphonse Pestel est né le 13 août 1828 à Angerville (Essonne) où son père était « employé à pied des impôts indirects ». Par la suite, ses parents viennent vivre à Paris. Alphonse y exerce le métier de dessinateur quand il épouse le 15 février 1859 la fille d’un marchand de bois de Coye-la-Forêt (Oise).
PARIS : A une date qui reste à préciser, l’ancien dessinateur ouvre un atelier de photographie 3, boulevard Bonne-Nouvelle à Paris (2e) qu’il place à l’enseigne « Photographie de la Porte Saint-Denis ». Sa fille est née là le 20 mai 1866. En 1872 ou 1873, il cède son fonds de commerce à Charles Gallot. (1)
ELBEUF : En 1876, Charles Pestel, son épouse et leurs deux enfants sont recensés 7, rue de Paris à Elbeuf (Seine-Maritime). A cette adresse avaient opéré successivement Jacques Rougeot de Briel, Auguste Raguet et Amédée Delamare, puis Delamare seul. Celui-ci est toujours recensé 7, rue de Paris en 1876 : soit parce qu’il s’était associé à Pestel ; soit parce que le recensement s’était fait juste après la vente du fonds de commerce à Pestel alors que Delamare était encore sur place. Pestel aurait été photographe à Elbeuf jusqu’au début des années 1880. Ensuite, il sera professeur de dessin ; métier qu’il exerçait à Caudebec-lès-Elbeuf où il est décédé le 1er février 1897 quelques semaines après avoir perdu son épouse morte le 12 décembre 1896.
Note :
(1) Après avoir été photographe à Cherbourg (Manche), Charles Gallot vient travailler à Paris où sa présence est attestée en septembre 1872. A se débuts dans la capitale, il disposet de deux ateliers : son établissement principal au 1, boulevard Beaumarchais plus une « succursale » 3, boulevard Bonne-Nouvelle. Il l’a confiée à son beau-frère Léon Lefrançois qui y est domicilié en décembre 1873. Les portraits qui sortent des deux ateliers sont tous signés Charles avec au dos la mention des deux adresses. Vers 1885, Gallot cède sa « succursale » à son beau-frère dont il était très proche. Sous le nom de France, Léon Lefrançois travaillera dans l’atelier du boulevard Bonne-Nouvelle jusqu’au printemps 1901.
Notice mise à jour le 14 août 2024.