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Ernest PICART
(1837-1917)
Photographe d'atelier
1 photographie
Fontainebleau Seine-et-Marne Paris Seine Versailles Yvelines
Ernest Picart est né le 14 mars 1837 à Meaux (Seine-et-Marne) ; fils de Jean Auguste Alexandre Picart, employé à l’enregistrement (1) et de Sophie Pauline Savard (1807-1893), fille d’un architecte. Ernest Picart est dessinateur au chemin de fer de l’Est, domicilié à Paris, quand il se marie le 23 février 1860 à Ocquerre (Seine-et-Marne) ; son épouse, Alexandrine Célina Courteau, âgée de 17 ans, est la fille d’un meunier.
PARIS : Ernest Picart aurait débuté sa carrière de photographe vers 1882 dans un atelier sis 131, boulevard de Grenelle qu’il avait placé à l ‘enseigne « Photographie de l’Ecole militaire ». Il y a été actif au moins jusqu’en février 1886, date de son divorce (2) Deux ans plus tard, quand il se remarie à l’âge de 51 ans, il est domicilié 142, boulevard de Grenelle. Le 24 juillet 1888 à la mairie du 15e arrondissement, il épouse Marguerite Landriot (1861- ?) qui avait divorcé de son premier mari le 28 février 1887 un an après l’avoir épousé. Ernest Picart travaillera 142, boulevard de Grenelle pendant plus de vingt ans. A une date qui reste à préciser, Picart ouvre un second atelier 91, rue du Commerce dans le 15e arrondissement ; puis, il ferme l’atelier du boulevard de Grenelle mais conserve sa succursale versaillaise. A la fin de sa vie, il ne travaillera plus qu’au 91, rue du Commerce.
FONTAINEBLEAU : Dans les années 1880, alors qu’il opère encore 131, boulevard de Grenelle, Ernest Picart ouvre une succursale 211, rue Saint-Merry à Fontainebleau (Seine-Marne). On ne sait si c’est lui qui se rendait sur place ou si c’était un employé. Aucun photographe n’est recensé à cette adresse en 1886, 1891 et 1896.
VERSAILLES : Installé au 142, boulevard de Grenelle, le photographe ouvre une succursale 21, rue Saint-Honoré à Versailles (Yvelines). La première trace de cette succursale se trouve dans « L’Echo de Versailles » du 2 février 1892. (3) En mai 1899 et les mois suivants,, « Le Courrier de Versailles » publie une annonce de la « Photographie Saint-Louis » La Maison Picart offre gratuitement, à l’occasion de la Première Communion, un magnifique Cadre Carte-Album à chaque client ». (4) En mars 1906, Picart, photographe est l’un des généreux donateurs de la tombola du Foyer du Soldat. (5)
Agé de 80 ans, Ernest Picart est décédé le 23 octobre 1917 à son domicile 91, rue du Commerce.
Notes et sources :
(1) Fils d’un notaire, Jean Auguste Picart était ancien clerc de notaire quand il s’est marié à Meaux en 1833 ; en 1838, il est employé à la sous-préfecture de Meaux ; en 1842, il est secrétaire des hospices de Meaux. A Paris, il est employé en 1867 puis, employé au chemin de fer en 1876. En août 1886, Jean Auguste Alexandre Picart, ancien bibliothécaire de la Ville de Meaux, domicilié chez Ernest Picart, photographe 131, rue de Grenelle, obtient un brevet d’invention pour une reliure à dos métallique à pression et feuillets mobiles pouvant servir à toute espèce de classement. (Institut national de la propriété industrielle – INPI base brevets du XIXe siècle 1BB 178050).
(2) Le 11 février 1886, Ernest Picart est photographe 131, boulevard de Grenelle quand est enregistré à la mairie du 15e arrondissement le jugement de divorce d’avec Alexandrine Célina Courteau, débitante d’un bureau de tabac à Paris.
(3) « L’Echo de Versailles » du 21 février 1892. En ligne sur le site des Archives départementales des Yvelines.
(4) « Le Courrier de Versailles » du 11 mai 1899. En ligne sur le site des Archives départementales des Yvelines.
(5) « Le Journal de Versailles « du 28 mars 1906. En ligne sur le site des Archives départementales des Yvelines.