Joseph PONS

(1861-1951)
Photographe d'atelier
5 photographies

Arpajon Essonne Pithiviers Loiret Péronne Somme Souppes-sur-Loing Seine-et-Marne Thouars Deux-Sèvres

Fils d’un couple de cultivateurs, Joseph Pons est né le 17 septembre 1861 à Loriol-du-Comtat (Vaucluse). Il est décédé non loin de son village natal à l’âge de 90 ans. Il est photographe (employé) quand il passe devant le conseil de révision en 1881. Après avoir servi quatre ans au 86e régiment d’infanterie, il fait un passage dans l’atelier de Blain à Valence (Drôme) puis dans celui de Carbasse à Béziers (Hérault). Il travaille ensuite à Carpentras (Vaucluse) et à Narbonne (Aude) avant de s’installer à Paris en 1890. A une date qui reste à préciser, il est recruté comme photographe à l’Ecole nationale des beaux-arts. Ensuite, il travaille à son compte. On peut lui attribuer des portraits signés J. Pons faits à Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne) et d’autres à Pithiviers (Loiret). En septembre 1902, il est photographe à Arpajon (Essonne) et cède son atelier à Maurice Boussière. (1) En 1909, il opère à Thouars (Deux-Sèvres) et signe une photo de mariage suivie de la mention " Ex-photographe de l’Ecole nationale des beaux-Arts". (2) Avec certitude, on sait qu’en septembre 1913, il est installé à Epernon (Eure-et-Loir) où il photographie la fêtes des fleurs. Il est encore inscrit en 1914 sur la liste électorale d’Epernon. Cependant, le 12 juillet 1914, il est à Péronne (Somme) quand le président de la République, Raymond Poincaré, décore la ville de la Légion d’honneur. Il photographie cette cérémonie. sans penser que vingt jours plus tard le même Raymond Poincaré signerait le décret de mobilisation générale. A Péronne, nul n’imaginait le 12 juillet que la ville que le président de la République venait d’honorer serait, dès le 28 août, envahie par les Allemands. Que devint Joseph Pons pendant et après la guerre ? On ne sait.

Sources :

(1) Archives commerciales de la France" du 13 septembre 1902.

(2) Information que m’a transmise Danielle Rambault.