Adolphe PORGERON

(1824-1892)
Photographe d'atelier
2 photographies

Fismes Marne Fontainebleau Seine-et-Marne

Fils d’un charron et d’une lingère, Adolphe Porgeron est né le 5 novembre 1864 à Ventelay (Marne). Militaire, congédié par anticipation, il obtient du général de division l’autorisation d’épouser Catherine Délie Chevallier, une lingère originaire de Charente-Maritime. Le mariage est célébré à Ventelay le 16 octobre 1850. Adolphe Porgeron est charron à Reims (Marne) quand naît son fils Adophe Julien le 14 septembre 1851.

FISMES : Adolphe Porgeron aurait débuté sa carrière de photographe à Fismes (Marne) située à 30 kilomètres de Reims. Un portrait de famille est signé A. Porgeron 21, rue Saint-Gilles à Fismes. (1). Il n’est pas recensé à cette adresse en 1866. Il s’est donc installé plus tard dans cette commune de 2 800 habitants où il a opéré peu de temps avant de poursuivre sa carrière à Fontainebleau (Seine-et-Marne).

FONTAINEBLEAU : La présence d’Adolphe Porgeron dans son atelier de la rue des bois est attestée en février 1869. (2) En 1872, il est domicilié rue des Bois. Son fils, âgé de 21 ans, est ouvrier photographe dans l’atelier familial. Même après le mariage de celui-ci en 1884, père et fils continuent à travailler ensemble. Les deux hommes ne se limitent pas aux portraits. Ils signent des vues de paysages bellifontains mais surtout du château (salle de bal, lit de l’empereur…) vendues aux touristes.
Avant 1891, Adolphe Porgeron confie les rênes de son atelier à son fils. Propriétaire, il vit avec son épouse à Avon, commune qui borde Fontainebleau. C’est là qu’il décède le 10 mai 1892. Adolphe Julien, quant à lui, ne poursuivra son activité de photographe que quelques années puis il viendra vivre à Avon où il sera élu conseiller municipal puis maire.

Note et source :
(1) En 1861, Charles François Daron, photographe (mais surtout peintre en bâtiments), est recensé 9, rue Saint-Gilles à Fismes. Parti travailler à Paris comme peintre en bâtiments, il n’habitait plus à Fismes en 1866.
(2) Gallica - « L’Abeille de Fontainebleau » du 19 février1869. La collection de cet hebdomadaire conservée à la Bibliothèque nationale de France est très lacunaire avant 1872 : 1 numéro de 1869 ; 3 numéros de 1870 ; 5 en 1871 et aucun pour 1868. Or, c’est probablement cette année-là que photographe a ouvert son atelier bellifontain.