Jules SIDROT

(1834-?)
Photographe d'atelier

Bulgnéville - Contrexéville Vosges

Nicolas Jules Sidrot est né le 27 mars 1834 à Bulgnéville (Vosges) où son père était menuisier. Son fils préfèrera travailler le cuir plutôt que le bois. Quand il se marie le 24 novembre 1862 à l’âge de 28 ans, Jules Sidrot est cordonnier à Bulgnéville et son épouse, Virginie Bertin, ouvrière en robes. Le couple aura deux enfants, Albert en 1866 et sa soeur Virginie Héloïse l’année suivante.

Le frère cadet de Jules, Nicolas Sidrot (1838-?) avait quitté les Vosges et était parti travailler à Soissons (Aisne) où il sera employé puis photographe en 1872. Selon toute vraisemblance, c’est lui, lors d’un séjour à Bulgnéville, qui conseillera à son aîné de faire des portraits plutôt que de ressemeler des galoches. Un conseil qu’il suivra. En 1882, Jules Sidrot est photographe professionnel à Bulgnéville. (1) Le bourg ne comptant que 1 100 habitants, on imagine qu’il se déplaçait dans les environs et notamment à Contrexéville pendant la saison thermale ; les curistes étant de bons clients des photographes. Au dos d’un portrait, Sidrot rappelle qu’il opère à Contrexéville du 1er juin au 15 septembre. En 1886, Jules Sidrot, photographe, est recensé rue Sainte-Anne à Bulgnéville où il travaille avec son fils Albert, lequel après avoir effectué son service militaire partira à Evreux (Eure) épouser sa cousine Héloïse Augusta Sidrot, fille aînée de son oncle Nicolas qui s’était installé en Normandie après avoir quitté Soissons. Albert Sidrot sera, lui, photographe à Bernay (Eure). Désormais seul dans son atelier, Jules Sidrot y travaillera, semble-t-il, jusqu’en 1909 tout en exerçant un autre métier : voiturier en 1896, garde forestier en 1901. La date et le lieu de son décès ne sont pas connus.

Source :

(1) "Patrimoine photographique des Vosges (1870-1950) un héritage pour demain" Catalogue de l’exposition organisée par les Archives départementales des Vosges en 2006.