Joseph TRONCHET

(1893-1983)
Photographe d'atelier

Carcassonne Aude Roanne Loire Thizy Rhône

Joseph Léon Gabriel Tronchet est né le 23 mai 1893 au domicile de ses parents 6, rue Servient à Lyon (3e) où son père Léonard Tronchet (1855-1925) était photographe. Après avoir opéré à Lyon pendant une vingtaine d’années, il s’installe, au début du XXe siècle, à Givors (Rhône). C’est là que Joseph fait son apprentissage de photographe avant de rejoindre le 1er octobre 1913 le 99e régiment d’infanterie
Comme tous les conscrits de la classe 1913, Joseph Tronchet quitte la caserne où il était en garnison et part au front en août 1914. Fait prisonnier le 25 avril 1918, il est rapatrié en France quinze jours après la signature de l’Armistice mais n’est démobilisé que le 2 septembre 1919. Trois mois plus tard, le 27 novembre 1919, à Lyon, il épouse Augusta Joséphine Bourdelin, portraitiste.

VILLEURBANNE : En 1921, le couple Tronchet et leur fils Jean sont domiciliés 20, rue Burais à Villeurbanne (Rhône) soit à la même adresse que le photographe Tony Burais. Tronchet comme Burais est qualifié de photographe patron. Mais rien n’atteste que Burais ait disposé d’un atelier à Villeurbanne, sa ville natale. Il est possible que les deux hommes aient été quelque temps photographes ambulants.

ROANNE : La carrière de Joseph Tronchet prend véritablement son essor à Roanne (Loire). En 1928, la veuve d’Alfred Hornet lui cède l’atelier de son mari au 5, rue Jean-Jaurès. (1) Le photographe et son épouse y sont domiciliés en 1931 et 1936. Ils auraient quitté Roanne pour Thizy en 1937.

THIZY : Alors qu’il était photographe à Roanne, Joseph Tronchet avait ouvert une succursale à Thizy (Rhône) : les deux villes n’étant distantes que de 22 kilomètres. En mai 1938, Tronchet, « photographe sérieux et capable » 15, place du Commerce à Thizy se met en quête d’un fonds de commerce, de préférence dans le sud-est ou le centre. (2) Il le trouvera à Carcassonne (Aude).

CARCASSONNE : Le travail de Joseph Tronchet à Carcassonne n’est pas documenté. On sait seulement qu’il était toujours en activité dans cette ville en 1950. Membre du Syndicat des photographes professionnels du Languedoc-Roussillon, il n’était pas présent à l’assemblée générale du 15 mai 1950 et s’était fait excuser. (3)

Sources :
(1) « Aux premiers temps des photographes – Roanne, cité modèle (1840-1940 » Catalogue de l’exposition présentée à la médiathèque de Roanne en 2008.
(2) Gallica « Le Photographe » du 5 mai 1938.
(3) Gallica « Le Photographe » du 20 juillet 1950.