Louis YRONDY

(1846-1901)
Photographe d'atelier
5 photographies

Auxerre Yonne Fougères Ille-et-Vilaine Paris Seine

Louis Laurent Michel Yrondy (ou Yrondi) est né le 10 août 1846 à Leyde (Pays-Bas). Originaire du Cantal, son père, Michel Yrondy (1820-1887), a vécu plusieurs années en Hollande avant de s’installer à Paris. Après avoir été ouvrier en parapluies, il ouvre, vers 1862, un atelier de photographie dans la capitale. Il a été le premier d’une lignée de photographes, sculpteur et dessinateur. Le 17 avril 1879, Louis Yrondy, âgé de 32 ans, qui seconde son père, épouse Suzanne Maunier, marchande de vin en gros.

PARIS : Après son mariage, il s’installe à son compte 29, rue de Montenotte dans le quartier des Ternes. Il n’y restera pas très longtemps.

AUXERRE : En février 1883, il opère à Auxerre (Yonne) dans un atelier sis 19, rue Paul-Bert. Yrondy travaillera sept ans dans la préfecture de l’Yonne.

FOUGERES : En mai 1890, il ouvre un atelier 2, rue Nationale à Fougères (Ille-et-Vilaine). (1) . En 1891, déplorant que certains parents lui commandent un portrait post-mortem de leur enfant, Yrondy leur propose de photographier leur bébé bien vivant peu après sa naissance. (2) Louis Yrondy a été très actif jusqu’à son décès à Fougères le 30 janvier 1901 à l’âge de 54 ans. C’est Gustave Mabire qui lui succédera. En septembre 1906, celui-ci crée avec Suzanne Yrondy (1881-1966), fille aînée de Louis, une société en nom collectif pour la gestion d’un atelier de photographie 40, rue de la Constitution à Avranches (Manche). Mabire cèdera ses parts à son associée en décembre 1910. Le jeune frère de Suzanne, Michel Paul Yrondy, a travaillé avec elle dans l’atelier avranchais jusqu’à son décès en 1906 à l’âge de 19 ans.

Sources :
(1) Gallica « La Chronique de Fougères » du 3 mai 1890.
(2) Gallica « La Chronique de Fougères » du 21 mars 1891. « Le meilleur souvenir. Ces derniers jours ont été bien mauvais pour les enfants. Beaucoup ont hélas ! pris le chemin du cimetière et les parents pleurent à côté du berceau vide. Pour conserver le souvenir de leurs traits chéris, on appelle le photographe. Mais il n’a devant lui que le cadavre et il est impuissant à donner à ses portraits l’impression de la vie. Pourquoi ne point songer plus tôt à fixer la physionomie naissante des bébés ? C’est un grand attrait pour plus tard, quand ils ont grandi, de les avoir ainsi photographiés dans leur toutes premières années. Et s’il faut s’en séparer, combien est-on plus heureux de les avoir avec leur expression vivante et non déjà frappés par la mort ! Tout le monde sait quelles délicieuses photographies d’enfants fait M. Yrondy 2 rue Nationale. Comment hésiter à dépenser 6 francs pour avoir l’image de ses enfants ? »

Notice mise à jour le 31 mai 2024.