Guillaume ABEL

(1825-1866)
Daguerréotypeur puis photographe

Clermont-Ferrand Puy-de-Dôme Rouen Seine-Maritime

Fils d’un couple de cultivateurs, Guillaume Abel est né le 28 novembre 1825 à Rentières, une petite commune du Puy-de-Dôme. Rien ne le prédestinait à devenir photographe.

DAGUERREOTYPEUR ITINERANT : Le 27 juin 1854, âgé de 28 ans, Guillaume Abel « artiste peintre au daguerréotype » épouse à Yerville (Seine-Maritime) Marie Jenny Gallice (1827-1887). Sachant que Guillaume Abel était domicilié de droit à Rentières, une commune de 500 habitants où il n’aurait pu exercer son métier, on suppose qu’il était photographe ambulant. C’est probablement lors de l‘une de ses tournées loin de son Auvergne natale qu’il aurait rencontré sa future épouse.

ROUEN : Six ans après son mariage, le 7 juin 1860, Marie Jenny Abel met au monde à son domicile 23, place du Marché-Neuf à Rouen une fille prénommée Mathilde Juliette. Une deuxième fille, Jeanne Henriette, voit le jour le 18 juillet 1862 chez ses parents 66, rue Saint-Gervais. Sur l’acte de naissance de sa cadette, Guillaume Abel, est qualifié « d’artiste peintre au daguerréotype ». Or, en 1862, tous les photographes ou presque avaient abandonné cette technique et proposaient à leurs clients des portraits sur papier, format carte de visite, vendus à la douzaine. Le daguerréotype n’intéressait plus grand monde.

CLERMONT-FERRAND : De retour en Auvergne, Guillaume Abel, désormais photographe, s’installe rue de la Croix-Morelle. Au dos de ses portraits, il précise qu’il opère au Mont-Dore « pendant la saison des bains ». Le photographe, son épouse et leur fille aînée sont recensés rue de la Croix Morelle au printemps 1866 mais pas en 1872. Entre temps, ils étaient repartis à Rouen.

ROUEN : Guillaume Abel a poursuivi sa carrière à Rouen dans un atelier situé passage Saint-Herbland – rue des Carmes où il est recensé en 1881.(1)  Agé de 61 ans, le photographe est décédé à son domicile, passage Saint-Herbland, le 31 août 1886.

Note :

(1) Les recensements de Rouen de 1872 et 1876 ne sont pas consultables en ligne.