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Louis AILLAUD
(1848-?)
Photographe d'atelier
3 photographies
Toulouse Haute-Garonne; Albi - Gaillac Tarn
François Louis Aillaud est né le 4 juillet 1848 à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence). Son père, qui était menuisier, décède quinze mois après sa naissance. En janvier 1872, quand naît son fils aîné, Louis Aillaud est confiseur à Marseille (Bouches-du-Rhône).
TOULOUSE : Son fils cadet, voit le jour le 18 juillet 1873 à Toulouse (Haute-Garonne) où Louis Aillaud est artiste peintre Le 14 avril 1874, il épouse sa compagne ; le couple légitime leur deux aînés. Leur troisième fils, Georges Louis, voit le jour le 18 septembre 1876. Sur son acte de naissance, Louis Aillaud est toujours qualifié d’artiste peintre mais peut-être était-il déjà photographe 20, allées Lafayette, même si au dos de ses portraits, il se présente comme artiste peintre à la tête d’une « Maison spéciale de Photo-Peinture ». (1) Dans l’Annuaire de la Haute-Garonne, il n’apparaît pas dans la liste des photographes toulousains mais dans celle des fabricants d’appareils photographiques entre 1877 et 1879. Or en 1879, il n’habitait plus à Toulouse mais à Albi (Tarn).
ALBI : C’est peut-être en 1878 que Louis Aillaud fait ses premiers portraits dans son atelier du Jardin National à Albi. Il y sera actif 35 ans. En 1883, il dépose à la Société archéologique du Midi de la France un volumineux album comprenant 97 planches de la cathédrale d’Albi. "Artiste et photographe à la fois, M. Aillaud n’a pas reculé devant les difficultés pécuniaires et matérielles de sa tâche. Il a réussi, à force de patience et de tâtonnements, une série de quatre-vingt-sept clichés obtenus par le procédé gélatino-bromure d’argent..." (2).
GAILLAC : En juin 1879, « cédant aux sollicitations de plusieurs de ses clients » le photographe décide d’ouvrir une succursale rue de la Magdeleine à Gaillac (Tarn). Il prévoit de s’y rendre entre le 15 et le 20 de chaque mois et d’y opérer pendant trois jours. (3) Dans « Le Mémorial de Gaillac » la dernière annonce du photographe est publiée le 28 août 1879 puis plus rien pendant trente-trois ans. Le photographe revient à gaillac en mai 1912 et ouvre une succursale dans l’ancien atelier de Bonnafons 8, boulevard Gambetta. Elle sera ouverte « le vendredi, jour de foire, et premier dimanche de chaque mois ». (4)
C’est probablement à la fin de l’année 1914 que Louis Aillaud confie les rênes de son atelier albigeois et de sa succursale (5) à son fils Georges qui poursuivra l’activité pendant tout l’entre-deux-guerres. En 1922, Louis Aillaud et son épouse étaient domiciliés à Hyères (Var) quand Georges, qui était veuf depuis deux ans, s’est remarié.
Sources :
(1) François Bordes "Encyclopédie historique de la photographie à Toulouse 1839-1914"
(2) Gallica "Bulletin de la Société archéologique du midi de la France" 3 avril 1883.
(3) RetroNews « Le Mémorial de Gaillac » du 14 juin 1879.
(4) "L’Express du Midi" du 5 mai 1912 Consultable en ligne sur Rosalis - Bibliothèque numérique de Toulouse.
(5) Georges Aillaud vend le fonds de commerce de Gaillac en octobre 1933 au photographe toulousain Louis Caussatières (RetroNews « Le Mémorial de Gaillac » du 28 octobre 1933.
Notice mise à jour le 1er juillet 2025.