Charles (Louis Jules) BACOU

(1853-?)
Photographe itinérant et sédentaire
2 photographies

Bordeaux Gironde Rive-de-Gier Montbrison Sainte-Etienne Loire Toulouse Haute-Garonne

Louis Jules Bacou a été photographe sous le nom de Charles Bacou. Il est né à Rome (Italie) le 14 juillet 1853. Son père était alors sergent clairon au 10e bataillon de chasseurs à pied. Il n’a que 5 ans quand sa mère, Céline Victorine Gelin, décède à Paris. Excepté les dernières années à Saint-Etienne, Bacou a été plus souvent, semble-t-il, un itinérant qu’un photographe sédentaire. On trouvera ci-dessous quelques points de repères sur sa carrière.

BORDEAUX : Au dos de portraits carte-de-visite, on trouve les mentions "Photographie pour tous - direction Ch. Bacou, peintre-photographe de Bordeaux". Tout laisse à penser que Bacou, malgré son jeune âge, "dirigeait" une petite entreprise de photographie itinérante et qu’il avait des employés. A noter qu’Etienne Baudy, photographe demeurant à Bordeaux, est le témoin de Bacou quand il se marie en 1876.

TOULOUSE :  Louis Jules Bacou, photographe domicilié à Toulouse (Haute-Garonne) épouse le 22 juin 1876 à Rive-de-Gier (Loire) Marie Anne Joly. A Toulouse, il travaille avec son père et sans doute son frère Henri. On suppose qu’ils sont tous les trois photographes itinérants, sans atelier permanent.

Dans le département de la Loire, Bacou a opéré dans trois villes différentes :

RIVE-DE-GIER : En 1881, Charles Bacou est recensé à Rive-de-Gier. Il va y exercer quelques années. En février 1883, quand naissent ses deux filles jumelles, les témoins sont Henri Bacou et Pierre Coquard, tous deux photographes à Rive-de-Gier.

MONTBRISON : Un portrait porte au dos les mentions : "Photographie parisienne - Ch. Bacou - Montbrison (Loire).

SAINT-ETIENNE : En octobre 1878, une stéphanoise, victime d’un malaise sur la voie publique, est transportée dans l’atelier de M. Bacou, photographe rue de la République. (1) Après avoir travaillé à Rive-de-Giers, Charles Bacou revient à Saint-Eitenne où sa présence est attestée en novembre 1884 Un autre photographe, Pierre Coquard, est témoin sur l’acte de naissance de l’un de ses enfants. A Saint-Etienne, Bacou a travaillé notamment rue Marengo où sa présence est attestée en septembre 1889 et au moins jusqu’en 1897.

SAINTE-FLORINE : En décembre 1903, quand son fils Joseph, qui est sculpteur, se marie, Louis Jules Bacou est employé d’usine à Sainte-Florine (Haute-Loire) mais en 1921, il y est recensé comme photographe patron. Charles Bacou et sa femme ne sont plus recensés à Sainte-Florine en 1926.

Source :
(1) "Le Républicain de la Loire" du 16 octobre 1878 consultable en ligne sur Lectura Plus