Christian Vital BOUHOURS

(1896-1936)
Photographe d'atelier
1 photographie

Bais Mayenne

Christian Vital Bouhours est né le 1er décembre 1896 à Bais (Mayenne) où son père, Auguste Bouhours, était perruquier. (1). C’est à Bais que Christian Vital fait son apprentissage de menuisier, métier qu’il exercera jusqu’à ce qu’il soit mobilisé. Le 8 avril 1915, âgé de 18 ans et quatre mois, il est affecté au 103e régiment d’infanterie. Il sera blessé à Verdun le 30 octobre 1916 puis le 4 juin 1918 au Mont Kemmel dans les Flandres belges.  Quelques jours après l’Armistice, le 30 novembre 1918, la commission de réforme de Laval l’affecte dans les services auxiliaires pour blessure de guerre : « cicatrice étendue et adhérente avec perte de substance musculaire au niveau de la région lombaire droite – gène de mouvement de flexion du tronc ». Ce diagnostic fait l’impasse sur le fait que le soldat Bouhours avait été gazé trois fois. Démobilisé le 4 avril 1919, il revient vivre chez ses parents à Bais et reprend son travail de menuisier. Il y est recensé en mars 1921, un mois avant de se marier.

Le 25 avril 1921, il épouse Marie Joséphine Bazin (1899-1992) à Ecommoy (Sarthe). Leur fille Lucette y est née le 23 janvier 1922. Elle décèdera de la tuberculose le 10 octobre 1923 à Bais où ses parents s’étaient installés.

BAIS : Dans sa commune natale, Christian Vital Bouhours est toujours menuisier (il est recensé en tant que tel en 1926) mais aussi photographe, ce dont attestent la photo de mariage ci-dessous.

En 1928, le couple quitte Bais et s’installe, 13 kilomètres plus loin, à Evron (Mayenne). Pendant quelques années, ils tiennent le café de la Gare.  A Evron, Christian Vital n’est plus photographe professionnel ; il ne sort son appareil que pour des photos de famille.  Très affaibli par la maladie, il n’est bientôt plus en état de tenir un café qui fait aussi restaurant. Les Bouhours partent à Angers (Maine-et-Loire) où ils seront épiciers. C’est à Angers que Christian Vital Bouhours est décédé le 4 avril 1936 à l’âge de 39 ans.

Cette notice est la synthèse des informations que m’a transmises Marc Bouhours, petit-fils du photographe.

Note :

(1) En 1906, Auguste Bouhours est coiffeur puis cafetier en 1911 et à nouveau coiffeur en 1921.