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François CALMEL
(1845-1887)
Photographe d'atelier
1 photographie
Quatrième d’une famille de sept enfants, François Calmel est né le 20 septembre 1845 à Layrac-sur-Tarn (Haute-Garonne). Par la suite, ses parents déménageront à Toulouse (Haute-Garonne). Il est possible que François ait été élève à l’école des beaux-arts de la ville. Sur la liste du contingent de 1865, il est inscrit en tant que sculpteur ; l’un de ses frères étant sous les drapeaux, il est exempté de service militaire. Avant d’ouvrir un atelier de pose à Pau (Pyrénées-Atlantiques), il a travaillé cinq ans à New York dans la maison de photographie Savary. De retour en France, il a complété sa formation à Paris dans les ateliers de Mulnier et de Nadar puis a été gérant de la Maison Defossé. (1)
PAU : Agé de 30 ans, François Calmel commence à travailler à son compte en décembre 1875 au 5, rue d’Espalungue avec entrée 3, rue Gaston. Membre de la Société archéologique et monumentale de France, il a signé des vues du château de Pau. Beaucoup de portraits portent au dos la mention F. Calmel et Cie sans que l’on sache à quel photographe il était associé. Le 31 mai 1880, François Calmel, artiste peintre et photographe, épouse Marie Louise Biscarros, fille d’un entrepreneur de travaux palois. Le couple aura deux filles nées en 1881 et 1882. Leur père ne les verra pas grandir. Agé de 42 ans, il est mort à Pau le 13 novembre 1887. Un mois plus tard, sa veuve informe sa clientèle qu’aidée d’un opérateur-retoucheur, elle continuera l’exploitation de la photographie Calmel. (2)
A partir de janvier 1888, on relève dans la presse locale une annonce pour la Photographie Calmel – Beuscher, artiste peintre, successeur. Il s’agit de Paul Beuscher qui était photographe au Havre (Seine-Maritime) avant de venir à Pau ou de son épouse Aimable Honorine, artiste peintre, qui avait été photographe à Morlaix. Après avoir travaillé un an à Pau, le couple partira à Cannes (Alpes-Maritimes). La photographie Calmel sera reprise par Fernand Dubois, second époux de Marie Louise Biscarros veuve Calmel.
Sources :
(1) Gallica « L’Echo des Pyrénées » du 21 décembre 1875.
(2) Gallica « L’Indépendant des Basses-Pyrénées » du 14 décembre 1887.