Rechercher une photo, un photographe, un lieu...
Charles COLOMBE
(1835-?)
Photographe d'atelier
1 photographie
Charles Colombé est né le 1er février 1835 à Vouthon-Haut (Meuse) ; son père qui tenait un cabaret sera ensuite cultivateur. Charles travaille avec lui quand, âgé de 28 ans, il épouse le 12 janvier 1864 Justine Honoré Noël native d’Autigny-la-Tour, un village des Vosges situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Vouthon-Haut. Le fils aîné du couple, Théophile, naît le 27 juillet 1865 à Vouthon-Haut où Charles n’est plus cultivateur mais chaufournier. Après le décès de Théophile à l’âge de treize mois, le ménage quitte la Meuse et s’installe à Autigny-la-Tour où Charles Colombé est chaufournier en 1867 puis agent d’assurances en janvier 1871 à la naissance de son troisième enfant, Numa Théophile, qui ne vivra que quelques mois. Entre temps, les Colombé sont partis à Creil (Oise). (1)
CREIL : Le 21 novembre 1871, Numa Théophile Colombé décède à Creil à l’âge de 10 mois. Au printemps 1872, Charles Colombé, agent d’assurances, est recensé 21, place des Marais ; il a pour voisin le photographe Charles Pelzer qui opère au numéro 19. Avant de partir à Reims (Marne), Pelzer, a pu former Colombé et peut-être lui céder une partie de son matériel. Colombé est désormais photographe sur la Grand Place à Creil, chef-lieu canton de l’Oise dont le nombre d’habitants augmente rapidement. Mais Colombé ne s’y fera jamais une grosse clientèle. Sa situation se détériorera quand Emile Perrot, un photographe expérimenté, ouvrira un atelier à Creil vers 1880. En 1891, Charles Colombé, toujours photographe, est domicilié quai d’Aval. C’est là que son épouse décèdera le 27 mars 1898. Veuf, Charles Colombé quitte Creil pour une destination inconnue.
Note : (1) Les Colombé ont peut-être quitté les Vosges à la fin de la guerre franco-allemande de 1870-1871. Quelques mois après l’armistice demandé par le Gouvernement de la Défense nationale, un traité est signé le 10 mai 1871 à Francfort. Une partie de l’Alsace et de la Lorraine est annexée à l’Empire allemand dont 18 communes des Vosges mais pas Autigny-la-Tour.