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Gustave GEHANNE
(1825-1887)
Photographe d'atelier
3 photographies
Gustave Victor Gehanne (ou Géhanne) est né le 16 octobre 1825 à Toulouse (Haute-Garonne). Un an plus tôt, son père qui était graveur à la faïencerie de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) y avait épousé Pauline Trophy. Un quart de siècle plus tard, c’est leur fils qui se mariera mais bien loin de la Seine-et-Marne. Le 26 septembre 1849, Gustave Gehanne, ex-sous-officier au 2e régiment d’infanterie de marine, se marie à Fort-de-France (Martinique). Son épouse Clorinde Saint-Omer, âgée de 19 ans, est la fille naturelle d’une propriétaire de Fort-de-France. On ignore jusqu’à quand le couple a vécu à la Martinique avant de partir à Paris. Clorinde Saint-Omer est morte le 14 janvier 1862 à à son domicile 42, boulevard Pigalle à Paris (18e). A son décès, Gustave Géhanne est photographe, sans doute employé dans un atelier de la capitale.
PLOMBIERES-LES-BAINS : Après un veuvage de douze ans, Gustave Géhanne épouse le 23 janvier 1874 à Plombières-les-Bains où il est photographe, Eugénie Henriette Chopiné. Il semble que dans la ville d'eau Gustave Géhanne ait repris le fonds d’Eugène Girardin mort en 1868.(1) Contrairement à la première union du photographe, la seconde sera féconde. Entre 1878 et 1886, son épouse accouchera de six garçons dont trois mourront en bas âge. Le dernier, qui ne vivra pas, naît le 31 octobre 1886, quatre mois avant le décès de son père mort le 19 février 1887 à l’âge de 61 ans.
Dans son "Répertoire des photographes de France au XIXe" siècle", Jean-Marie Voignier indique que la veuve de Gustave Géhanne a poursuivi l’activité jusqu’au milieu des années 1890.
Note : (1) A Plombières, Gustave Géhanne aurait fait des vues stéréoscopiques mais c’était déjà la spécialité de Girardin. Celui-ci vendait aussi aux curistes des vues -format carte de visite- de la station thermale et de ses environs. Géhanne fera la même chose. Il a peut-être écoulé les stocks de son prédécesseur. Il est vrai que dans une commune de 1 700 habitants, excepté pendant la saison thermale, un photographe n’aurait pu vivre en se limitant aux portraits d’atelier