Jean-Baptiste GRAVELEAU

(1843-?)
Photographe d'atelier
6 photographies

Chantenay Loire-Atlantique Rennes Ille-et-Vilaine Rochefort Charente-Maritime

Fils d’un cabaretier, Jean Baptiste Joseph Graveleau est né le 23 octobre 1843 à La Chapelle-Largeau (Deux Sèvres). Photographe, âgé de 28 ans, il épouse le 8 janvier 1872 Marie Madeleine Allais, domiciliée à la Grenouillère à Chantenay-sur-Loire. (Loire-Atlantique). Quelques semaines plus tard, le 21 mars 1872, Graveleau, domicilié rue du Vieil Hôpital à Nantes (Loire-Atlantique) est témoin sur l’acte de naissance de la fille d’Auguste Burgaud, photographe dans le même quartier. Burgaud, qui était sourd et muet de naissance, avait peut-être embauché Graveleau pour le seconder dans son atelier nantais. D’ailleurs quand Burgaud s'était marié en 1869, il avait pour témoin Onésime Graveleau, frère du photographe.

ROCHEFORT : C’est, sans doute dans le courant de l’année 1872, que Jean-Baptiste Graveleau part à Rochefort (Charente-Maritime) où il reprend, rue des Fonderies, l’atelier d’Auguste Burgaud qui travaillait à Nantes depuis 1869. A Rochefort, Graveleau a dû être actif jusqu’en 1881. Son successeur, Christophe Delphin Comergnac, dit Delphin, est domicilié rue des Fonderies en janvier 1882.

CHANTENAY-NANTES :  Le portrait d’un militaire est signé au recto Graveleau à Chantenay- Nantes mais l’adresse imprimée au verso est butte de la place de la Gare à Rennes avec l’enseigne « Photographie de la Loire » ; enseigne qui était plus appropriée à Nantes qu’à Rennes. Après avoir quitté Rochefort, Graveleau s’est effectivement installé à la Grenouillère à Chantenay où vivait son frère aîné Onésime. Jean-Baptiste Graveleau, photographe, est inscrit sur la liste électorale de Chantenay en 1882, 1883 et 1884 mais à cette date, le photographe devait déjà être parti à Rennes.

RENNES : Dans la préfecture d’Ille-et-Vilaine, Graveleau a opéré butte du Champ de Mars, dénommée aussi esplanade du Champ de Mars (recensement de 1886), puis rue Gurvand en 1891. En 1897, il transfère son atelier 21, boulevard de la Liberté où Raphaël Gilbert lui succédera en 1900. (1)  Au dos de certains portraits faits à Rennes, Graveleau mentionne une succursale qu’il avait ouverte à Vitré (Ille-et-Vilaine) et rappelle qu’il détenaitt les clichés de Mevius fils. (Frank Ernest Mevius a travaillé quelques années à Rennes avant de s’installer à Jersey).

A noter que lors du recensement de 1872 à Nantes et celui de 1886 à Rennes, le patronyme du photographe a été orthographié Gravelot.

CHANTENAY : En 1900 ou 1901, Jean-Baptiste Graveleau revient à Chantenay-sur-Loire où il s’était marié trente ans plus tôt. Il opère dans un atelier situé 47, rue de la Grenouillère, dénommée peu après son arrivée rue Bougainville. C’est au 47, rue Bougainville qu’il est domicilié quand il s’inscrit sur la liste électorale de Chantenay en 1902. En 1907, il cède son fonds de commerce à François Avenard. Ensuite, on perd sa trace.

Source :

(1) « Reflets de Bretagne – Les collections photographiques du musée de Bretagne » 2012.

Notice mise à jour le 12 juillet 2023.