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Henri GUILLAND VERGER
xxxx-1888
Libraire. Vendeur d'albums de photographies.
Fils d'un, imprimeur-lithographe, Henri Guilland qui avait épousé Julie Verger est libraire 43 puis 49 rue Royale à Tours. En juillet 1853, il propose à sa clientèle un assortiment d'épreuves photographiques représentant divers monuments historiques, paysages, bas-reliefs Trois ans plus tard, il expose les belles épreuves photographiées par MM. Bisson frères telles que vues, monuments, paysages et copies de tableaux de grands maîtres.
Le 4 septembre 1859, « Le Journal d'Inde-et-Loire » publie un long article intitulé « Albums photographiques » en précisant que lesdits albums sont en vente chez Guilland-Verger : « Qui n'a admiré les photographies si pures, si lumineuses, si belles des frères Bisson, véritables chefs d'oeuvre qui forment une galerie monumentale dans laquelle la Touraine occupe une riche et légitime part ? Qui ne s'est arrêté avec un charme indicible devant cet album maritime de Legray où la mer a été surprise dans toutes ses phases et saisie presque dans son agitation même ?... A ceux qui se prendraient encore à douter que la photographie soit un art, à ceux qui veulent accomplir en imagination le plus agréable et le plus instructif des voyages, nous recommandons les trois magnifiques collections que nous venons d'indiquer ». Signé Z, cet article a sans doute été rédigé par un journaliste parisien et reproduit, comme souvent à l'époque, dans différents journaux de province. Il n'est pas certain que Guilland-Verger ait jamais eu dans son magasin un album de marines signées Legray, album qui vaudrait aujourd'hui une fortune.
En mai 1862, il met en vente le portrait photographique du docteur Bretonneau qui vient de mourir. Il diffuse aussi des vues de Tours, format carte de visite ou carte-album. Ces dernières sont parfois vendues en album.
Guilland-Verger cède son commerce à Charles Suppligeon en 18.