Constant Léon MAINETTI

(1865-1926)
Photographe ambulant

Le 8 juin 1865 à La Broque (Bas-Rhin) Marie Eugénie Strasbach, âgée de 19 ans, accouche d’un garçon prénommé Constant Léon. Trois ans plus tard, le 31 juillet 1868, elle épouse le père de son enfant Jean Joseph Mainetti (1836-1896), vitrier, natif de Mesocco, canton des Grisons en Suisse. Ils légitiment leur fils. Trois autres enfants naîtront à Raon-l’Etape (Vosges) entre 1873 et 1879. En 1886, Léon Constant, âgé de 21 ans, est pâtissier à Raon-l’Etape. Dix ans plus tard, il est photographe ambulant.

Au printemps 1896, il est de passage à Marans (Charente-Maritime) où il travaille avec Marguerite Norin (1866-1896) et sœur Marthe (1878-1959). (1) Le 5 avril, Marthe Norin s’empoisonne avec du cyanure de potassium. La mort est instantanée. (2) Quatre mois plus tard, l’atelier de photographie ambulant est stationné à Aubervilliers quand Marthe Norin, âgée de 18 ans, accouche de sa fille aînée le 22 juillet 1896 à Paris (10e). Sa deuxième fille naîtra le 22 octobre 1899 au Puy-en-Velay (Haute-Loire) ; la troisième à Raon-l’Etape le 6 janvier 1903 et la dernière à Mornant (Rhône) le 11 août 1904 dans la barque foraine de ses parents. En 1911, le couple de photographes et leurs quatre filles sont domiciliées à Chambéry (Savoie).

On ignore jusqu’à quelle date Léon Constant Mainetti et Marthe Norin ont été photographes ambulants. Quand leur fille aînée se marie le 28 février 1918 à Vierzon (Cher), Léon Constant Mainetti y exerce le métier de boulanger. Mais il est photographe forain, domicilié à Tours (Indre-et-Loire) quand il épouse le 13 avril 1922 sa compagne Marthe Norin.

Léon Constant Mainetti, journalier, est décédé le 22 décembre 1926 à Vierzon et n’a laissé aucun actif. Marthe Norin est morte à Vierzon le 28 novembre 1959.

Note et source :
(1) Leur père, François Flavien Norin (1834-1900) était huissier à Mézières-en-Brenne (Indre) où sont nés ses sept premiers enfants. On ne sait pourquoi, Marthe, la benjamine, est née le 11 août 1878 à Péruwelz (Belgique).
(2) RetroNews « L’Echo saintongeais » du 12 avril 1896.