MARSAN

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Photographe ambulant

Photographe ambulant, Marsan est de passage à Cahors (Lot) en février1864 où il opère cours Fénelon à l’enseigne « Photographie française ». Dans l’annonce qu’il fait paraître dans « Le Journal du Lot » il précise que « Les physionomies les plus difficiles sont rendues d’après le procédé logique suivi par M. Marsan, basé sur ce principe, que chaque personne a une pose à elle qui la favorise le mieux ; c’est la pose qu’une personne qui veut plaire sait trouver en consultant son miroir » (1) Fin juillet 1867, il est à Saintes (Charente-Maritime) « pour quelques jours seulement ».  Il prévient ses clientes que son établissement comprend « un cabinet pour la toilette des dames, et la personne qui pose n’est pas dérangée par des regards indiscrets ». (2)  Dix ans plus tard, en septembre 1877, il est à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) et reçoit dans son « Grand atelier de photographie » près le tribunal. Il vend des portraits carte de visite dans tous les genres depuis 4 francs la demi-douzaine et au-dessus. (3)

On le rapprochera du Marsan, photographe de passage à Graulhet (Tarn) qui avait déposé une pétition au Sénat en janvier 1880.  (3) Photographe ambulant, il devait s’acquitter d’un droit place  à chaque fois qu’il stationnait sa roulotte sur le champ de foire ou la place de l’Eglise du bourg où il était de passage. Ce droit de place était perçu par un adjudicataire privé qui reversait une partie de la recette à la caisse du receveur municipal. Un système qui selon Marsan donnait lieu à des abus. Son différend avec l’adjudicataire de la commune de Réalmont (Tarn), s’était réglé devant le juge de paix qui avait donné tort à Marsan. Du coup, Marsan avait adressé une pétition au Sénat qui n’y a pas donné suite.

Sources :

(1)    « Le Journal du Lot » du 24 février 1864. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales du Lot.

(2)    RetroNews « L’Indépendant de la Charente-Inférieure » du 23 juillet 1867.

(3)    « Le Journal de Villefranche » du 8 septembre 1877. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales de l’Aveyron.

(4)    Gallica « Annales du Sénat et de la Chambre des députés » 16 janvier 1880.