André MATTHES

(1889-1957)
Photographe d'atelier et retoucheur.

Alençon Orne

A Paris, le 3 octobre 1889, Marie Knockart, passementière, âgée de 19 ans, met au monde à la maternité de Port-Royal un garçon prénommé André. Une semaine plus tard, il est reconnu par son père, Louis Matthès, employé photographe. André est dans sa dixième année quand ses parents se marient et le légitiment. Après avoir été longtemps employé, son père commence à travailler à son compte au 203, rue Saint-Honoré. C’est dans cet atelier qu’André se forme à la photographie mais aussi à Joinville-le-Pont où Louis Matthès a une succursale. En 1913, quand sa soeur se marie, André Matthès est photographe 203, rue Saint-Honoré. Il est probable qu’il a géré l’atelier parisien jusqu’à ce que ses parents le vendent en janvier 1924. Après, André Matthès sera retoucheur à façon. Dans l’annonce qu’il fait paraître dans la presse professionnelle, il se présente comme un "retoucheur de 1er ordre, Spécialité de grosses têtes pour Paris et Province". (1) Divorcé de sa première épouse, il se marie le 7 juin 1930 à Paris (12e) avec Renée Louise Roger, blanchisseuse, native de Joinville-le-Pont. Le couple part à Alençon (Orne).

ALENCON : En février 1931, ou un peu avant, André Matthès ouvre un atelier 7, rue de Lancrel à Alençon où il sera actif au moins jusqu’en 1948.

Source : (1) Gallica "Le Photographe" du 5 janvier 1926.