Emile MENETRIER

(1850-1918)
Photographe d'atelier
2 photographies

Auxonne Côte-d'Or Dole - Arbois Jura

Fils d’un journalier, Emile Auguste Menestrier (1) est né le 15 juillet 1850 à Dole (Jura). Il est déjà photographe quand il passe devant le conseil de révision en 1870. Après avoir effectué son service militaire au 106e régiment d’infanterie, il revient à Dole à la fin de l’année 1872.

DOLE et AUXONNE : Dans sa ville natale, Emile Ménétrier est d’abord l’associé de Benoit Ayrolles (1832-1899) qui avait ouvert un atelier de pose à Dole en août 1870. Ayant fait son service militaire à Auxonne (Côte-d’Or) quelques années auparavant, Ayrolles décide d’y ouvrir une succursale. Depuis 1855, Dole et Auxonne, deux villes de garnison distantes d’une quinzaine de kilomètres, étaient desservies par la ligne de chemin de fer Dijon-Belfort. On ne sait lequel des deux associés se rendait le plus souvent à Auxonne, sans doute Ménétrier, célibataire et sans charge de famille.

DOLE : Après avoir travaillé plusieurs années ensemble, les deux photographes se séparent. Le 23 mars 1879, Ménétrier ouvre un atelier de pose rue Boyvin. (2) ; Ayrolles, quant à lui, travaillera rue Dusillet (3) avec son nouvel associé Jouany qui avait été retoucheur à Paris, Londres, New York et Philadelphie. (4)

DOLE et AUXONNE : Sur les traces de son ancien associé, Ménétrier ouvre une succursale à Auxonne., Il y fera, comme à Dole, beaucoup de portraits de militaires.

ARBOIS : A partir de septembre 1889, Emile Ménétrier opère tous les lundis à Arbois (Jura) où il a repris l’atelier de Bonvalot. (5)

DOLE : A la fin de sa carrière, Emile Ménétrier travaille uniquement dans son atelier dolois qu’il avait transféré 3, rue Dusillet. C’est là qu’il décède le 2 août 1918 à l’âge de 68 ans.

Notes et sources :
(1) Bien qu’il ait signé ses portraits Menétrier ou Ménétrier, son patronyme est orthographié Menestrier sur ses actes de naissance et de décès.
(2) « « L’Avenir du Jura » du 22 mars 1879. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales du Jura.
(3) La rue Dusillet est aujourd’hui dénommée rue Marcel-Aymé.
(4) « L’Avenir du Jura » du 29 mars 1879. Voir supra.
(5) « Le Carillon d’Arbois » du 13 avril 1889 et du 7 septembre 1889. Consultable en ligne sur le site des Archives départementales du Jura.