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Ferdinand MERTENS
(1866-?)
Photographe d'atelier
1 photographie
Aubervilliers Seine-Saint-Denis Paris Seine Saint-Chéron Essonne
Ferdinand Lorentz Mertens est né le 29 décembre 1866 à Crefeld -aujourd’hui Krefeld- en Allemagne. Comme son frère jumeau, Henri Othon -dit Otto- Mertens (1866-1937), il a été photographe à Paris. Tous deux obtiendront la nationalité française. (1) Les deux frères étaient certainement apparentés à Eug. Jos. Mertens, photographe allemand qui a été actif à Crefeld à la fin du XIXe siècle.
PARIS : Quand Henri Othon Mertens se marie à Paris le 30 juin, 1894, Ferdinand, qui est son témoin, est photographe (employé), domicilié 40, rue Notre-Dame-de-Victoire. Il rejoint Otto qui commence à travailler à son compte 72, avenue de Suffren. C’est à cette adresse que Ferdinand est domicilié quand il se marie le 1er février 1896 à Paris (7e). Deux ans plus tard, Otto Mertens s’installe 48, avenue de la République. De son côté, Ferdinand ouvre un atelier à l’enseigne « Photographie Américaine » 35, boulevard Bonne-Nouvelle à Paris (2e). C’est là que naîtra sa fille Katy en janvier 1899. A une date qui reste à préciser, Ferdinand Mertens quitte la capitale et s’installe à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) où il fera la majeure partie de sa carrière.
AUBERVILLIERS : En 1910, Ferdinand Mertens est domicilié 2, rue des 4 Chemins dans un immeuble situé à l’angle du 132, avenue de la République. Il va y travailler jusqu’à ce qu’il soit mobilisé en août 1914 dans l’armée de son pays d’adoption. A l’âge de 47 ans, il rejoint le 87e régiment d’infanterie. En mars 1917, à 50 ans révolus, il est libéré définitivement du service militaire et revient à Aubervilliers qu’il va bientôt quitter après avoir cédé son fonds de commerce à Charles
SAINT-CHERON : En 1921, Ferdinand Mertens est domicilié rue de Dourdan à Saint-Chéron (Essonne) ainsi que sa femme et leurs trois enfants dont l’aînée qui est épicière. Quel motif a poussé le photographe a quitté Aubervilliers, ville de 41 00 habitants de la proche banlieue de Paris, pour aller faire des portraits dans un bourg de 1 850 habitants sachant qu’un autre photographe, François Souchay, était installé dans la même rue depuis plus de dix ans ? Mystère. Toujours est-il que le séjour des Mertens à Saint-Chéron ne dura pas longtemps. En avril 1923, quand leur fille Fernande se marie, Ferdinand et son épouse, photographes tous les deux, logent cité des Fleurs dans le 17e arrondissement. La date et le lieu (Paris ?) de décès de Ferdinand Mertens ne sont pas connus.
Note :
(1) Henri Othon Mertens a été naturalisé en 1902 ; Ferdinand Lorentz le 15 juillet 1910.