Emile VERGER

(1881-1932)
Photographe d'atelier.
8 photographies

Châtellerault - Loudun Vienne Saint-Jean d'Angély Charente-Maritime Tours Indre-et-Loire

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Fils d’un journalier, Emile Verger est né le 31 août 1881 à Limoges (Haute-Vienne). De novembre 1902 à septembre 1905, il fait son service militaire au 8e régiment de cuirassiers en garnison à Tours (Indre-et-Loire). C’est dans cette ville, sans doute auprès de Claude Romain, qu’il se formera au métier de photographe.

TOURS : En mai 1908, il prend à bail une maison 22, rue d’Amboise où Claude Romain avait une succursale. C’est là, associé à Jules Rougier, qu’Emile Verger ouvre un atelier placé à l’enseigne "Photographie du XXe siècle". Ils sont mentionnés dans l’annuaire départemental en 1909 et 1910. Puis, ils se séparent. Verger redevient un temps l’employé d’Eugène Mamour, photographe qui avait succédé à Claude Romain rue Colbert. En mars 1913, il prend à bail une maison 12bis, rue de Sébastopol où il est photographe patron. Mobilisé le 28 septembre 1914, il ne revient à Tours qu’en février 1919.

CHATELLERAULT : Dès 1920, il est installé 1bis, rue de l’Arceau à Châtellerault (Vienne) à l’enseigne "Photographie moderne" avec une succursale à Loudun. (1) Vers 1924, Eugène Sabourin reprend son atelier châtelleraudais.

LOUDUN : En 1926, il est recensé 10, rue de la Mairie à Loudun. Il cède son fonds de commerce à Georges Bouget, ancien opérateur d’Eugène Sabourin à Châtellerault, avant de poursuivre sa carrière à Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime).

SAINT-JEAN D’ANGELY : Au début des années trente, Emile Verger opère 30, rue Gambetta à Saint-Jean-d’Angély jusqu’à son décès accidentel le 1er mai 1932.(2) Sa veuve et son fils Guy poursuivent l’activité et le font savoir dans « L’Echo saintongeais » du 31 juillet 1932 : « Mme veuve Verger et son fils remercient leur nombreuse clientèle de continuer à leur accorder sa confiance, Ils lui rappellent qu’ils se rendent à domicile sur demande pour groupes de noces et autres travaux photographiques sans aucun frais de déplacement. Collaboratrice de son mari pour tout ce qui concerne l’Art photographique, Mme Verger s’efforcera comme par le passé de donner entière satisfaction par sa livraison rapide et soignée. La Maison est ouverte tous les jours, dimanches et fêtes, jusqu’à 14 heures". (3)  En 1935, Guy Verger offrira au syndicat d’initiative de Saint-Jean-d’Angély « les vues, forts belles » qu’il avait faites. (4)

Sources :
(1) Escanecrabe Christiane et Millet Jean-François. Les photographes châtelleraudais 1860-1945 (Revue d’histoire du pays châtelleraudais n°21 - juin 2011).

(2) Le samedi 30 avril 1932, Emile Verger prend sa voiture pour se rendre dans les environs de Saint-Jean-d’Angély faire des photographies. Alors qu’il emprunte la route nationale 139, en raison de l’éclatement d’un pneu et d’une vitesse excessive, le véhicule fait une embardée et va percuter un arbre. Gravement blessé, le photographe mourra le lendemain à son domicile (RetroNews « La Croix de Saintonge et d’Aunis » du 8 mai 1932.)

(3) RetroNews « L’Echo saintongeais » du 31 juillet 1932.

(4) RetroNews « Le Journal de Saint-Jean-d’Angély » du 7 juillet 1935.

Notice mise à jour le 2 janvier 2024.