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Constant VUILLERMET
(1843-1909)
Photographe d'atelier
Aigle Suisse Thonon-les-Bains Haute-Savoie
Natif de Suisse, Samuel Constant Vuillermet est ramoneur à Ensisheim (Haut-Rhin) où il épouse le 9 janvier 1832 Catherine Träxel. Le couple aura au moins huit enfants dont plusieurs sont morts en bas âge. Samuel Constant Vuillermet est maître ramoneur à Mulhouse (Haut-Rhin) quand sa femme accouche le 17 février 1843 d’un garçon prénommé Constant. Trois ans plus tard, le 7 mars 1846, le couple habite à Belfort (Territoire-de-Belfort) à la naissance de leur fils Charles Joseph ; son père, qui est absent, n’est plus ramoneur mais fabricant de baromètres. De retour en Suisse où naît son dernier fils, François Charles le 13 août 1849, (1) Samuel Constant Vuillermet est marchand de baromètres, opticien et peut-être aussi un peu photographe, les deux métiers ayant parties liées. Il n’est pas exclu qu’il ait donné à son fils Constant ses premières leçons de photographie. Agé de 33 ans, Constant Vuillermet, est photographe à Lausanne (Suisse) quand il épouse le 28 juin 1876 à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) Marie Antoinette Chavanne, repasseuse fille d’un maître serrurier.
AIGLE : Après son mariage, Constant Vuillermet s’installe à Aigle (Suisse), ville du canton de Vaud située à une quarantaine de kilomètres de Lausanne. Il y sera actif pendant une dizaine d’années.
THONON-LES- BAINS : Il poursuit sa carrière à Thonon-les-Bains où sa présence est attestée en mai 1887. (2) En 1906, il travaille avec son fils Charles Vuillermet, âgé de 16 ans. (3)
Constant Vuillermet est mort le 11 juillet 1909 à Thonon-les-Bains.
Notes et sources :
(1) Charles Vuillermet (1849-1918), artiste peintre. En 1880, il expose au Salon de Paris un portrait de son père, Samuel Constant, qui est remarqué. (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Vuillermet
(2) Sa fille Antoinette, née à Aigle (Suisse), est décédée à Thonon le 28 mai 1887 mais les Vuillermet n'y sont pas recensés au printemps 1886.
(3) Mobilisé en 1914, le lieutenant Charles Vuillermet est mort pour la France le 2 juin 1918 ; cinq mois plus tard, son frère cadet, Joseph Charles, est tué dans les Ardennes le 29 octobre 1918.