Jules BRUNERIE

(1878-1957)
Photographe d'atelier
1 photographie

Toulouse Haute-Garonne

Jules Brunerie est né le 6 février 1878 à Lagarde-Enval (Corrèze) où son père était châtreur et sa mère cultivatrice. Jules est horloger dans sa commune natale quand il passe devant le conseil de révision.
En 1899, il est exempté en raison de « varices étendues aux deux membres inférieurs ». (1) Agé de 22 ans, il épouse le 24 janvier 1901 Léontine Lasfargue. (2) En 1906, Jules Brunerie est horloger patron à Lagarde-Enval, un bourg d’un millier d’habitants. Comme beaucoup d’horlogers à la Belle Epoque, il pratique la photographie à titre accessoire (3) avant d’en faire son métier à Toulouse (Haute-Garonne).

TOULOUSE : Selon son registre matricule, c’est en avril 1907 que Jules Brunerie s’installe 10, boulevard Lascrosses à Toulouse où il fera une longue carrière de photographe. Son atelier étant proche des casernes Compans et Cafarelli, on lui doit pas mal de portraits de soldats en garnison. (4) Le couple Brunerie n’a eu qu’un seul enfant, Sylvain né à Lagarde en 1903. Après avoir été chauffeur-auto, il travaille avec son père dans l’atelier toulousain. Sur la liste nominative de 1936, ils sont l’un et l’autre recensés en tant que photographe patron. A cette date, quatre générations vivent dans le logement du 10, boulevard Lascrosses : Jules Brunerie et son épouse ; Sylvain, sa femme et leurs deux enfants ; Firmin Lasfargue, beau-père du photographe ; Auguste Brunerie, son frère et une domestique. On ne sait à quelle date Jules Brunerie a pris sa retraite ni si son fils lui a succédé.
Jules Brunerie est décédé à Toulouse le 29 novembre 1957.

Notes et sources :
(1) Jules Brunerie sera exempté pour le même motif en septembre 1914 puis versé dans les services auxiliaires. A ce titre, il sera affecté au 57e régiment d’artillerie de mai 1917 à février 1919.
(2) Ni les parents de l’époux, ni ceux de l’épouse ne signeront l’acte de mariage faute de savoir écrire. Il en fût sans doute de même pour le contrat de mariage.
(3) Une carte postale de l’hôtel Fage à Lagarde porte la mention » Cliché Brunerie ».
(4) François Bordes « Encyclopédie historique de la photographie à Toulouse 1839-1914 » Editions Privat (2016)