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Auguste LEBORGNE
(1816-1863)
Daguerréotypeur puis photographe.
Dieppe Seine-Maritime Paris Seine
Fils aîné d’un maître jardinier, Jacques Augustin -dit Auguste- Leborgne, est né le 10 mars 1816 à Dieppe (Seine-Maritime). Il est artiste peintre dans sa ville natale quand il épouse Elise Buquet, lingère, qui n’a pas 18 ans. L’union est célébrée à la mairie de Dieppe le 7 février 1839. Un mois plus tôt, le 7 janvier 1839, François Arago, physicien, avait présenté devant l’Académie des sciences le procédé de Louis Jacques Mandé Daguerre qui deviendra le daguerréotype. Le petit nombre de Dieppois qui lisait la presse locale en est informé quelques jours plus tard par « La Vigie de Dieppe ». Le 19 janvier, elle reproduit un article d’Henri Gaucheraud intitulé « Beaux-Arts (Nouvelle découverte). Nous annonçons une importante découverte de notre célèbre peintre de diorama, M. Daguerre. Cette découverte tient du prodige. Elle déconcerte toutes les théories de la science sur la lumière et sur l’optique, et fera une révolution dans les arts du dessin… » (1) Cette « révolution » aurait pu inquiéter le jeune artiste peintre ou susciter sa curiosité. C’est la curiosité -voire la passion- qui l’emporta.
Le 7 septembre 1839, Daguerre fait au palais d’Orsay une démonstration de l’appareil qui portera son nom. Alfred Donné (2) qui y assistait en fait un compte rendu détaillé dans « Le Journal des débats » du 11 septembre. (3) L’article est repris par de nombreux journaux de province dont « La Vigie de Dieppe » le 14 septembre. (4) Auguste Leborgne fut sans doute un lecteur attentif de l’exposé de Donné. Une semaine plus tard, il apprend dans « La Vigie » que « le Daguerréotype sera installé à Dieppe vers le 24 de ce mois. Tout le monde sera curieux d’aller voir fonctionner cet appareil au moyen duquel M. Betbeder (5) nous offrira les sites les plus pittoresques de nos environs, les aspects variés de notre ville, sans recourir à d’autre agent que la lumière ». (6) Le 25 septembre, Betbeder pose son appareil aux Bains froids. Bien que « le soleil n’ait pas mieux éclairé le site », il prend une vue du château de Dieppe. (7) On imagine qu’Auguste Leborgne était présent. Même si « l’empreinte » obtenue par Betbeder s’avéra décevante, l’idée germa chez l’artiste peintre de pratiquer le daguerréotype. Quatre ans plus tard, il faisait ses premiers portraits à Dieppe.
ELEVE DE DEVISUZANNE : Après avoir été cordonnier à Elbeuf (Seine-Maritime), Félix Devisuzanne (1809-1873) devient daguerréotypeur itinérant en 1842. La première étape du long périple qui le mènera jusqu’à Toulon fut Dieppe. Située à 84 kilomètres d’Elbeuf, Dieppe était alors la première station balnéaire française. Durant l’été 1842, Devisuzanne propose aux estivants de faire leur portrait au daguerréotype. (8) Avec succès. Il doit prolonger son séjour jusqu’à la fin novembre. Il revient l’année suivante. Quand il quitte définitivement la ville en octobre 1843, c’est son élève, Auguste Leborgne, qui le remplace et qui le fait savoir.
DIEPPE (1843-1851) : Sous le titre « Portraits au Daguerréotype », « La Vigie de Dieppe » publie le 31 octobre 1843 l’annonce suivante : « A. Leborgne, élève de M. Devisuzanne, informe les personnes qui voudraient avoir leur portrait au daguerréotype qu’il est installé au bazar des Bains, n°3, dans le local même qu’occupait M. Devisuzanne, dont les leçons l’ont mis à même de pouvoir succéder à cet artiste ». (9) Cependant, dans une ville de 16 500 habitants, les gens aisés qui peuvent s’offrir un portrait au daguerréotype sont peu nombreux. Pour élargir sa clientèle, Leborgne, qui est toujours, artiste peintre, sillonne la Seine-Maritime avec tout son matériel. En juin 1845, après ses pérégrinations dans plusieurs villes du département, il se rend au château d’Eu, résidence royale, daguerréotyper un portrait de la duchesse de Kent que le roi Louis-Philippe a fait placer dans la galerie Victoria. (10) Professionnel consciencieux, Leborgne rappelle à sa nombreuse clientèle « que jusqu’à présent, on n’a encore trouvé aucun moyen de colorier les portraits faits au daguerréotype à la simple application des rayons solaires. Le coloris ne peut s’obtenir qu’en appliquant à la main et après l’exécution, des couleurs fausses qui finissent toujours par s’effacer et altèrent plus ou moins mais gravement le fini du dessin et gâtent surtout les demi-teintes. Il suffit, pour se convaincre des inconvénients du coloriage de se rappeler ces paroles d’un de nos célèbres contemporains, M. Arago : « Celui qui veut colorier le dessin du daguerréotype ressemble à un peintre d’enseigne qui veut retoucher le tableau d’un grand maître ». (11) Malgré ces réserves, Leborgne n’écarte pas l’idée de coloriser ses portraits pour se conformer au goût de ses clients. D’ailleurs, un an plus tard, il rappelle aux lecteurs de « La Vigie de Dieppe » qu’il fait les portraits au daguerréotype noirs et coloriés, par le procédé américain. Un rappel nécessaire car dans le même journal, Vivance, artiste venant de Paris, fait aussi sa publicité pour ses portraits au daguerréotype coloriés. (12)
Leborgne a été actif en Normandie jusqu’à l’été 1851. Pendant la longue saison des bains, il opérait à Dieppe ; le reste du temps, il faisait des tournées dans les petites villes de la région ou venait à Paris. Depuis l’été 1848, le port normand était desservi par le train. En quatre ou cinq heures, Leborgne pouvait rejoindre la capitale, rencontrer d’autres passionnés de photographie et s’informer des derniers progrès. En 1851, il franchit le pas et décide de travailler à Paris.
PARIS (1851-1856) : 1851 est une année importante dans l’histoire de la photographie. En janvier, est fondée à Paris la Société héliographique qui réunit le gratin des amateurs et des professionnels de la photographie. Son premier but est « de hâter les perfectionnements de la photographie ». Pour atteindre cet objectif, la Société héliographique fonde un journal « La Lumière » dont le premier numéro est daté du 9 février 1851. « La Lumière - Journal non politique Hebdomadaire. Beaux-Arts - Héliographie – Sciences » va jouer un rôle majeur dans le développement des techniques photographiques. Le nom de Leborgne apparaît pour la première fois dans le numéro du 16 novembre 1851 associé à ceux de Millet et Aubrée. Le Dieppois est en bonne compagnie : Désiré François Millet (1828- ?) est un daguerréotypiste reconnu ; Charles Aubrée (1807-1880), pharmacien et chimiste, se passionne pour le daguerréotype. Les trois hommes ont travaillé ensemble à un procédé qu’ils ont appelé « l’électrophotographie » qui permet « d’obtenir des portraits sur plaque et sur papier, au moyen de la lumière électrique". En 1851, le trio avait envoyé plusieurs épreuves daguerriennes réalisées avec leur procédé à l’Académie des sciences et à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale. « La Lumière » se devait d’en parler : « les épreuves que ces messieurs ont envoyées à l’Académie des sciences et à la Société d’encouragement ont excité au plus haut degré l’attention des illustres membres de ces deux Société savantes. Il est en effet très curieux de voir reproduits par la photographie des mouvements dont la lumière du jour n’a jamais vu la forme, ou de pouvoir obtenir des portraits le soir, pendant les jours sombres de l’hiver, avec la même facilité et la même promptitude qu’en plein soleil et dans les belles journées de l’été ». (13) Dans « La Lumière » datée du 15 décembre 1851, Aubrée, Millet et Leborgne exposent en détail le procédé de l’électrophotographie dont ils s’attribuent la paternité. (14) Pourtant, ils ne déposeront aucune demande de brevet d’invention à l’Institut national de la propriété industrielle et il ne sera plus question de l’électrophotographie dans « La Lumière ». A l’été 1853, Leborgne publie une brochure qu’il a intitulée « Photographie : Epreuves positives directes obtenues par le collodion sur toile, soie, bois, porcelaine, pierre, ivoire, etc. ». « La Lumière » l’évoque dans son numéro du 20 août : « Il y a longtemps que nous avions parlé des portraits de M. Leborgne ; c’est le moyen de les obtenir sur glace, sur toile cirée, sur soie, etc. qu’il va publier, nous le répétons. Ce petit ouvrage, consciencieusement rédigé, ne peut manquer d’avoir du succès dans ce moment où l’attention des artistes et du public est dirigée vers cette application de la photographie. M. Leborgne ne fait pas de longs commentaires, il ne crie pas au miracle, il ne prétend nullement faire une révolution dans l’art photographique : il donne tout simplement un excellent procédé pour obtenir de belles choses… ». (15) Un an plus tard, Leborgne écrit avec Désiré François Millet le « Nouveau manuel de daguerréotypie et de photographie ». Ce manuel date de 1854. Il est encore question du daguerréotype, technique qui va bientôt être supplantée par la photographie. Leborgne s’y adaptera sans difficulté. En décembre 1857, il présente devant la Société française de photographie un système de bain sensibilisateur pour opérer sur collodion à l’état humide ou sec A l’appui de sa démonstration, il présente « plusieurs épreuves de paysage qui, en opérant à l’état sec au moyen de cette formule, ont été obtenues en quelques secondes ». (16) Ces recherches pas plus que la publication de brochures n’auraient permis au photographe de subvenir aux besoins de sa famille. A Paris, Leborgne continua à faire des portraits au daguerréotype (en 1851, il travaillait avec Désiré François Millet) puis des photographies. Le premier atelier parisien de l’artiste dieppois était situé boulevard Montmartre mais il a aussi travaillé rue des Bons-Enfants où sa présence est attestée en février 1854. En 1856, il est professeur de photographie 2, boulevard des Italiens. Cette année-là Leborgne accompagne le photographe parisien et havrais Cyrus Macaire (17) qui part en reportage dans « les Etats sardes, les Etats romains d’Autriche, Toscane et Naples ». Macaire voyage avec deux assistants qu’il qualifie d’ouvriers : Auguste Leborgne et Antoine Poyet. Ils perdent tous les deux leur passeport à Marseille. Le 29 avril 1856, Cyrus Macaire écrit au consulat de France à Nice pour qu’on délivre un nouveau passeport à ces deux employés « qui lui sont indispensables pour achever sa mission ». (18) Sur cette mission, on ne sait rien de plus.
DIEPPE (…1857-1858…) : A l’automne 1857 Leborgne travaille à Dieppe qu’il devra quitter le 15 novembre pour une autre ville où il est appelé. Dans sa publicité, il fait savoir que grâce à un procédé d’instantanéité qui lui est particulier il saisit sans difficulté la physionomie des plus jeunes enfants. (19) En janvier 1858, Auguste Leborgne, peintre-photographe, est domicilié grande rue n°15 à Dieppe. (20)
LES MANUSCRITS DU MONT ATHOS. Après son décès, « La Vigie de Dieppe » publia une nécrologie de Leborgne dans laquelle l’auteur rappelait que le photographe avait accepté « la proposition qui lui était faite par M. le général Sévastianoff d’aller photographier, au compte de l’empereur de Russie, les curiosités uniques que renferment les couvents du mont Athos en Roumélie ». (21) Si Leborgne s’est effectivement rendu en Grèce, rien ne permet d’affirmer qu’il ait joué un rôle majeur dans le projet de Pierre Sovastianoff -ou Piotr Sevastianov (1811-1867)- qui n‘était pas général mais conseiller d’Etat de Sa Majesté l’Empereur de toutes les Russies. En 1851, il s’était rendu au mont Athos, haut lieu du culte orthodoxe que célébraient des milliers de moines répartis dans une vingtaine de monastères. (22) Sur place, il avait pu admirer les rarissimes manuscrits conservés là depuis des siècles. Et si ces trésors venaient à disparaître ? (23) Pour se prémunir du désastre, Sovastianoff pensa les faire photographier page à page. A Paris, il aurait d’abord pris contact avec Auguste Belloc. Curieuse idée d’expédier dans un monastère, un professionnel surtout connu pour ses photographies obscènes. Cela ne se fit pas. Durant l’été 1857, Sovastianoff fit un long séjour au mont Athos. On sait qu’il était accompagné du peintre allemand Jansen et sans doute d’un photographe. Il n’en mentionna aucun dans le compte rendu qu’il fit le 8 février 1858 à l’Académie des inscriptions et belles lettres. « M. Sovastianoff pense que l’on pourrait appliquer, sur une grande échelle, ce système de reproduction par la photographie pour tous les manuscrits rares, que ce serait mettre ainsi à l’abri de la destruction les pièces uniques, que l’on faciliterait les travaux de ceux qui ne peuvent se procurer des copies exactes ou qui ne peuvent en faire les frais ». A l’appui de sa démonstration, il présenta aux académiciens pas moins de seize épreuves, sans mentionner le nom de leur auteur. (24) De retour en Russie, Sovastianoff exposa à Saint-Pétersbourg puis à Moscou les dessins et photographies faits durant l’été 1857. Le succès fut considérable. Une nouvelle expédition financée en partie par le couple impérial retourna au mont Athos en 1859-1860 Sovastianoff embarqua avec lui un groupe de dix artistes dont les Français E. Vaudin (25) et Antuan (sic) Leborgne qualifié de topographe. C’est sans doute lui qui descendit dans les souterrains des monastères photographier à la lumière électrique « les étrangetés remarquables » que les moines lui avaient signalées
Sur les dernières années de la vie d’Auguste Leborgne, nous sommes peu renseignés. A-t-il travaillé dans sa ville natale jusqu’à son départ pour Constantinople ?
CONSTANTINOPLE (1863) : En 1861, le sultan Abdulaziz monte sur le trône de l’Empire ottoman. Il poursuit la politique d’ouverture vers l’Europe initiée par son prédécesseur et décide d’organiser à Constantinople une grande exposition ottomane. Elle n’aura pas la dimension de l’exposition universelle de Londres en 1855 ou celle de Paris en 1861 mais elle est ouverte aux exposants étrangers. Auguste Leborgne y participe en tant que photographe dans la section beaux arts. L’exposition ouvre ses portes le 19 février 1863 et va durer quatre mois. Le photographe français n’y expose pas des travaux récents mais les épreuves qu’il avait faites à l’arsenal de Vernon en 1854. (26) Le sultan, selon la presse française, se serait arrêté devant ces photographies et aurait complimenté Leborgne. Ce n’était pas suffisant pour le convaincre de s’installer en Turquie. Le photographe souhaitait retrouver les siens en Normandie mais il n’en eut pas le temps. Agé de 47 ans, il décéda à Constantinople le 23 novembre 1863.
En avril 1865, ses deux fils Victor Auguste (1839-1897) et Théophile Pierre (1841-1888), étaient photographes à Paris-Batignolles. (27). Aucun des deux n’aurait travaillé à son compte dans la capitale. Théophile Pierre sera employé photographe jusqu'à son décès (un suicide ?) le 11 janvier 1888. (28) Dix ans plus tard, le 12 décembre 1897, Victor Auguste meurt à son domicile 6, rue des Gravilliers à Paris (3e). Sur son acte de décès, il est qualifié de photographe mais aucun professionnel portant ce patronyme n’est mentionné dans les annuaires de ces années-là.
Cette notice a été rédigée en association avec Pascal Cordonnier
Sources:
(1) « La Vigie de Dieppe » du 19 janvier 1839. Consultable en ligne sur le site de la bibliothèque numérique de Dieppe http://patrimoine.dieppe.fr Comme d’autres journaux de province, « La Vigie » avait repris un article d’Henri Gaucheraud publié en première page de « La Gazette de France » le 6 janvier 1839, soit la veille de la présentation du procédé de Daguerre par François Arago devant l’Académie des sciences. (Anne Mac Cauley - Arago, l’invention de la photographie et le politique - Etudes photographiques n°2 – mai 1997).
(2) Alfred Donné (1801-1878) médecin et bactériologiste. A 28 ans, il devient directeur de l’hôpital de la Charité à Paris. Dès la présentation du procédé de Daguerre, il s’intéresse à cette invention. Donné est le premier à avoir appliqué le daguerréotype aux observations microscopiques (Source : Wikipedia) Les articles du docteur Donné publiés dans « Le Journal des débats » ont été largement repris par la presse de province.
(3) Gallica – « Le Journal des débats » du 11 septembre 1839.
(4) « La Vigie de Dieppe » du 14 septembre 1839. Voir supra.
(5) Alexis Betbeder (1809- ?), qui se présentait comme « un ami de Daguerre » a été un « montreur de daguerréotype » très actif durant l’automne 1839. Il commença sa tournée à Rouen le 16 septembre. Après Dieppe, il séjourna à Caen et poursuivit son périple en Bretagne et en Anjou.
(6) « La Vigie de Dieppe » du 21 septembre 1839.
(7) « La Vigie de Dieppe » du 28 septembre 1839.
(8) « La Vigie de Dieppe » des 7 septembre, 6 octobre et 27 novembre 1842. Voir supra.
(9) « La Vigie de Dieppe » du 31 octobre 1843. Voir supra.
(10) « La Vigie de Dieppe » du 20 juin 1845. Voir supra.
(11) « La Vigie de Dieppe » du 20 juillet 1847. Voir supra.
(12) « La Vigie de Dieppe » du 8 septembre 1848. Voir supra.
(13) Gallica – « La Lumière » du 16 novembre 1851.
(14) Gallica – « La Lumière » du 15 décembre 1851.
(15) Gallica – « La Lumière » du 20 août 1853.
(16) Gallica – « Bulletin de la Société française de photographie » du 1er janvier 1858. Procès-verbal de la séance du 18 décembre 1857.
(17) Cyrus Macaire (1807-1871) et ses deux frères Hippolyte (1804-1852) et Jean-Victor dit Warnod (1812- ?) avaient ouvert un atelier de pose sur la jetée du Havre vers 1850-1851. (Henry Jean-Jacques - « Photographie, les débuts en Normandie » (1989). Cyrus et Jean-Victor ont aussi travaillé à Paris. Le 2 juin 1852, ils avaient créé une société en commandite ayant pour objet « la création d’un établissement pour l’exploitation des produits de toute nature, du daguerréotype, de la photographie, de la galvanoplastie, etc sous la raison sociale Macaire et Warnod et Cie ». (Durand Marc - « De l’image fixe à l’image animée 1820-1910 » Archives nationales - 2015)
(18) Lettre reproduite sur le blog de Roland Patin https://artplastoc.blogspot.com
(19) « La Vigie de Dieppe » du 30 octobre 1857. Voir supra.
(20) « La Vigie de Dieppe » du 15 janvier 1858. Purge d’hypothèques concernant son épouse. Voir supra.
(21) « La Vigie de Dieppe » du 15 décembre 1863 ». Voir supra.
(22) Pyanitsky Yuri - « An imperial eye to the past : Byzantine exhibitions in the state Hermitage museum, 1861-2002. »
(23) Dans la nuit du 27-28 octobre 1905, le Mont Athos fut secoué par un violent tremblement de terre suivi d’une tempête. Il détruisit ou endommagea presque tous les monastères. On ignore si les précieux manuscrits purent tous être sauvés. (Lysakowski C. « Bulletin de la Société astronomique de France et Revue mensuelle d’astronomie, de météorologie et de physique du globe » Vol. 21
(24) Académie des inscriptions et belles lettres – Séance du 8 février 1858. https://www.persee.fr Deux mois plus tôt, le 18 décembre 1857, Pierre Sevastianoff avait assisté à la séance de la Société française de photographie où il avait présenté « une série très importante de reproductions de vieux manuscrits recueillis au mont Athos et dans diverses bibliothèques de l’Orient. » Or Auguste Leborgne, à cette même séance (voir supra), avait donné des précisions sur son système de bain sensibilisateur. Les deux hommes se sont-ils rencontrés ce jour-là ? (Gallica – « Bulletin de la Société française de photographie » du 1er janvier 1858).
(25) A rapprocher d’Eugène Vaudin qui a été photographe à Auxerre (Yonne) sous le Second Empire.
(26) « La Vigie de Dieppe » du 15 décembre 1863. Voir supra.
(27) « La Vigie de Dieppe » du 7 avril 1865. Voir supra.
(28) RetroNews "Le Cri du Peuple" du 11 janvier 1888. On a retrouvé le corps du photographe sur le chemin de fer de ceinture sous le pont du parc des Buttes-Chaumont. Sans doute, Théophile Leborgne, célibataire, âgé de 46 ans, s'était-il jeté du pont mais l'hypothèse d'un crime n'était pas écartée.
Notice mise à jour le 14 avril 2024.