Paul TRIQUET DE MONTES

((1887-1965)
Photographe d'atelier
2 photographies

Dieppe Seine-Maritime

Fils d’un cultivateur, Paul Alexis Triquet est né le 30 mars 1881 à Douvrend (Seine-Maritime). Il est garçon épicier à Dieppe (Seine-Maritime) quand il passe devant le conseil de révision. Incorporé dans un régiment d’artillerie, il en sort en septembre 1905 avec le grade de brigadier. De retour à Dieppe, il entre à la Société générale. Il y est employé quand il épouse 17 mai 1909 Dolores de Montes (1881-1965), fille du photographe dieppois Joseph de Montes (1851-1922).  Le couple aura six enfants : sur l’acte de naissance des deux premiers en 1910 et 1911, Paul Triquet est toujours employé de banque ; sur l’acte du troisième en 1913, il est confiseur à Fécamp (Seine-Maritime). Mobilisé en mai 1915, il est affecté au service automobile d’un régiment d’artillerie. Promu caporal en mars 1918, il est démobilisé onze mois plus tard.

LE PHOTOGRAPHE : Durant la décennie qui a suivi son mariage avec Dolores de Montes, il ne semble pas que Paul Triquet se soit préparé à remplacer son beau-père. Le successeur désigné de Joseph de Montes était son fils Georges qui jusqu’en 1909 avait travaillé avec lui dans l’atelier dieppois.  Mais Georges était tuberculeux. Il quitta la côte normande pour aller vivre en altitude dans la station de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).  Il y décèdera en  1918 à l’âge de 37 ans. A la fin d’une longue carrière de photographe, Joseph de Montes ne pouvait se résigner à confier les clés de son atelier à un inconnu. Il forma son gendre. C’est ainsi que  « La Photographie du Casino » de J. de Montes  devint en 1920 « La Photo du Casino » de Paul Triquet de Montes. Celui-ci, durant les cinq premières années de son activité, réalisa près de 15 000 portraits. (1) Paul Triquet de Montes a été actif pendant tout l’Entre-deux-guerres. La date à laquelle il mit fin à sa carrière reste à préciser.

 Source :

(1)    Dans « La Vigie de Dieppe » du 26 octobre 1926, le photographe informe ses clients qu’il va déclasser « tous les clichés de l’année 1920 à 1924  jusqu’au n° 5955 en album et 8 975 en visite et carte P. » soit au total 14 930 négatifs.  « La Vigie de Dieppe » est consultable en ligne sur le site  https://patrimoine.dieppe.fr/presse-locale