Amélie FELINE

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Photographe d'atelier

Digne Alpes-de-Haute-Provence

Dans son "Répertoire des photographes de France au XIXe siècle", Jean-Marie Voignier recense que Féline a opéré à Digne (Alpes-de-Haute-Provence) pendant la seconde moitié des années 70. Ce photographe est Amélie Thomas, épouse de Jean Léon Féline, employé du chemin de fer. Le couple se serait installé rue du Pied-de-Ville à Digne peu avant la naissance de leur fille aînée en décembre 1873. Amélie Féline est alors sans profession. En revanche, elle est photographe lors de la naissance de sa cadette en septembre 1877. Sa carrière sera brève. Bientôt, le couple quitte Digne. En 1881, c’est Marcellin Paul qui opère dans l’atelier de la rue du Pied-de-Ville mais il n’y restera pas longtemps. Le vrai successeur d’Amélie Féline -et qui se présentera comme tel- est Antoine Arnaud lequel, avant d’être photographe à Sisteron puis à Digne, avait été employé au chemin de fer comme le mari de la photographe, ce qui n’est sans doute pas un hasard.

En mars 1904, quand sa fille cadette se marie, Jean Léon Féline est architecte à Toulouse (Haute-Garonne) et son épouse est sans profession.