Ubald DE JONGH

(xxxx-1892)
Photographe d'atelier.
5 photographies

Tours Indre-et-Loire

Originaire de Namur en Flandres, les De Jongh s’installent en Suisse au début du XIXe siècle. Huit membres de cette famille seront photographes en Suisse et en France. Ubald De Jongh appartient à la seconde génération. Son père, Edouard (1823-1886), apprend le métier de photographe à Marseille avant d’ouvrir un atelier à Lausanne. Son fils aîné Françis II (1864-1928) lui succèdera.

Ubald De Jongh, fils cadet d’Edouard, fera une brève carrière à Tours (Indre-et-Loire). Le 14 mai 1888, il prend à bail le bâtiment du 8, rue de la Préfecture où se trouvait l’atelier de photographie de Gabriel Blaise. Dix-huit mois plus tard, le 3 octobre 1889, il cède son fonds de commerce à René Boëlle. Malade, il meurt (à Lausanne ?) en 1892.

Dans la liste des photographes de Nantes publiée par les « Etrennes nantaises » en 1890, on relève un De Jongh qui opérait 1, rue Beau Soleil. Il n’est pas recensé à cette adresse au printemps 1891. Il pourrait s’agir d’Ubald De Jongh que son état de santé aurait contraint à rejoindre sa famille à Lausanne.

Ses cousins germains, Edouard, Françis III et Auguste seront eux aussi photographes en France. En 1879, sous le nom « De Jongh Frères », ils ouvrent un atelier à Neuilly-sur-Seine, et iront photographier la Cour impériale à Saint-Pétersbourg.

Source : Bréguet Elisabeth Cent ans de photographie chez les Vaudois (1839-1939) Payot, 1981.