Famille LAGRIFFE


Photographes d'atelier

Au XIXe siècle, cinq membres de la famille Lagriffe, dont trois frères nés à Auch (Gers), ont été photographes à Paris et en province. Avant de s’installer dans la capitale, deux frères Lagriffe ont été daguerréotypistes itinérants. En juillet 1850, ils sont de passage à Montauban (Tarn-et-Garonne) où ils font des portraits coloriés au daguerréotype. (1)

Jean-Baptiste Lagriffe (1820-1865) a été daguerréotypiste puis photographe à Paris. Il a opéré rue Croix-des-Petits-Champs puis au 279, rue Saint-Honoré. Voir sa notice.

Louis Désiré Lagriffe (1824 - ?), frère de Jean-Baptiste, a travaillé quelques années à Paris (boulevard de la Madeleine puis boulevard des Capucines) avant de vivre de ses rentes en Gironde. Voir sa notice.

Clément Lagriffe (1828-1899), frère des deux précédents, a été longtemps photographe au 203, rue Saint-Honoré. Il avait ouvert une succursale à Tours (Indre-et-Loire). Voir sa notice.

Henri Lagriffe (1856- ?) Fils de Clément. Artiste dramatique et photographe itinérant puis sédentaire à Paris. Voir sa notice.

Antonin Lagriffe (1846 - ?) Neveu de Jean-Baptiste, Louis Désiré et Clément. Il a été photographe à Libourne (Gironde) et Bergerac (Dordogne) avant d’entrer, comme son père, dans l’administration des ponts et chaussées. Voir sa notice.

Dans son "Répertoire des photographes de France au XIXe siècle", Jean-Marie Voignier recense aussi :

- Lagriffe, photographe à Cognac (Charente) vers 1894-1897 ;

- Lagriffe fils photographe à Angers (Maine-et-Loire) vers 1889-1890.

Source :

(1)  Gallica « Le Courrier de Tarn-et-Garonne » du 1er juillet 1850.