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Charles De SOUANCE
1824-1896
Photographe amateur.
En 1861, le baron Charles Guillier de Souancé est recensé à la Commanderie, commune de Ballan-Miré. Cette propriété appartient à sa future épouse. Il y vit avec Frédéric Mieusement, (en fait, Séraphin Médéric) photographe, âgé de 21 ans. (voir sa fiche).
Avant de pratiquer avec talent la photographie, le baron de Souancé, s'est intéressé aux perroquets. Il est l'auteur de deux ouvrages sur ces oiseaux dont une « Iconographie des perroquets » publiée en 1857. Peut-être est-ce le désir d'enrichir cette iconographie des psittacidés qui l'a amené à la photographie.
En 1862, il souhaite participer à l'exposition universelle de Londres et remet au jury local de Tours des vues photographiées et des reproductions de gravures pour un poids total de 50 kg. « Frédéric » Mieusement, opérateur, est associé à cet envoi. Le jury national ne retiendra pas leur candidature.
En 1863, Mieusement s'installe à Blois. De son association avec Charles de Souancé, il nous reste des reproductions de gravures du musée des beaux arts de Tours dont une cinquantaine sont au musée Gustave-Moreau à Paris. Les deux hommes ont aussi photographié les monuments de la région : châteaux de Blois et de Villandry (*), cathédrale de Poitiers. Toutes ces planches ont été diffusées par Delpire, libraire rue Royale à Tours.
En juin 2011, lors de la dispersion de la collection de Pierre Marc Richard, plusieurs épreuves de Charles de Souancé ont été mises en vente (natures mortes aux coquillages, scarabées) ainsi qu'un ensemble de dix tirages représentant des vues de Touraine, Chambord, Poitiers et La Rochelle. (Catalogue de la vente Beaussant Lefèvre).
(*) dont un exemplaire se trouve à la bibliothèque municipale de Tours.
Source : Regards objectifs Mieusement et Lesueur, photographes à Blois. Catalogue de l'exposition présentée au château de Blois en 2000.
Bruno Guignard est l'auteur du chapitre sur « Mieusement, ombre et lumières ».